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Lainede verre et laine de roche : deux laines minérales! La laine minérale est un isolant naturel obtenu à partir de fibre non-organiques.. Relativement abordable, la laine minérale s’adapte à tous types de chantier, elle offre
Appelécommunément laine de pierre, ce matériau isolant est fabriqué à partir de basalte, de calcaire et éventuellement d’argile. Tout la comme la laine de verre, la laine de roche est à la fois un isolant thermique et un isolant acoustique. Résistant à l’humidité, la laine en pierre protège également contre les insectes et les incendies.
Aussi les longues fibres de la laine de roche présentent une meilleure isolation phonique. Elle assourdit les sons d'ambiance ainsi que les impacts et les bruits de pas, contrairement à la laine de verre. Enfin, sachez qu'il existe des alternatives comme la laine de bois qui permet d'augmenter les performances thermiques de votre habitation en été
Lainede roche à souffler épaisseur minimale par CM38 » Lun 1 Avr 2019 08:14 3 Réponses 1064 Vus Dernier message par Sylvain Jeu 2 Mai 2019 07:55 isolation de combles : laine de roche ou ouate de cellulose par BaptisteR » Mar 3 Sep 2013 10:43 1 Réponses 1144 Vus Dernier message par René Jeu 5 Sep 2013 06:40
nonton film the lion king 1994 sub indo. Lorsque vous choisissez entre la vaste gamme de matériaux, il est nécessaire de mesurer la performance des isolants thermiques. Comment? En prenant en compte les deux caractéristiques suivantes La valeur Lambda λ, appelée le coefficient de conductivité thermique La valeur R, qui représente le coefficient de résistance thermique. Un isolant est un matériau qui limite les échanges d’énergie entre deux systèmes. Il est préférable de choisir un isolant qui empêche la chaleur de s’échapper en hiver mais qui, en été, l’empêche de rentrer dans la maison. Ceci évite de recouvrir à la climatisation ou à un surchauffement de votre maison, qui vous le savez, est un processus très énergivore. Comment comparer la valeur lamdba des isolants thermiques? La valeur Lambda λ = capacité à conduire la chaleur Si vous désirez connaître la quantité de chaleur transmise dans un matériaux, il faut prendre en compte la valeur λ qui se caractérise en W/mk en watt par mètre et par degré Kelvin. Plus cette valeur λ est élevée, plus le matériau est conducteur de chaleur mais moins bonne est la valeur isolante du matériau. Inversément, plus cette valeur λ est basse, plus le matériau est mauvais conducteur de la chaleur, mais le pouvoir isolant du matériau est important. On considère qu’un matériau est un bon isolant lorsque la valeur λ ou son coefficient de conductivité thermique est inférieur ou égal à 0,07 W/mk. En bref, si vous comparez deux matériaux isolants d’épaisseur identique, vous devez prendre en compte celui qui affiche la valeur λ la plus basse afin d’obtenir une meilleure isolation. Si vous prenez une valeur λ élevé, vous devrez simplement placer davantage d’isolant pour obtenir les mêmes performances que celui avec une valeur plus basse. La valeur λ ↓ = le matériau à un pouvoir isolant important La valeur λ ↑ = la valeur isolante du matériau est moins bonne Comment utiliser la valeur R pour les isolants thermiques? La valeur R = capacité à résister à la chaleur Quel est la performance thermique de l’isolant? Afin de répondre à cette question, il faut analyser le niveau de résistance qu’offre une paroi au passage de la chaleur. Plus le coefficient de résistance thermique est élévé, plus la déperdition de chaleur est faible au travers du matériau, et mieux celui-ci isole. Comme une paroi est généralement composée de plusieurs matériaux et de diverses épaisseurs, il faut additionner la valeur R de chaque matériau pour avoir un résultat global. La valeur R ↑ = meilleur résistance aux passage de la chaleur, meilleur isolant La valeur R ↓ = résistance moins bonne à la chaleur, force isolante plus faible C’est cette valeur qui va déterminer si vous pouvez bénéficier d’une prime pour vos travaux d’isolation. En Wallonie, il faut minimum 3,5m2k/W et 4m2k/W à Bruxelles. Cliquez ici pour tout savoir sur les primes . Quelle est la différence entre la valeur lambda et la valeur R? POUR CONCLURE, LES DEUX VALEURS SONT IMPORTANTES Comme vous l’avez sans doute compris, l’isolant oppose une résistance aux déperditions thermiques. Plus la résistance thermique R de l’isolant est important, plus le matériau est isolant. La valeur R dépend de l’épaisseur de l’isolant et du coefficient de conductivité thermique λ de sa capacité ou non à conduire la chaleur. Tableau comparatif Pour connaître la valeur λ de chaque isolant pour un même coefficient R =5. Voici ci-dessous un tableau comparatif de la performance des isolants thermiques. En bonus, vous avez même un aperçu du prix! Valeur λ en W/ en cm pour un R=5Prix moyen TTC Isolants Minéraux Laine de verre à 16 à 21 3€/m² pour 10 cm d’épaisseur Laine de roche à 17 à 22 6€/m² pour 10 cm d’épaisseur Verre cellulaire à 18 à 30 10 à 50€/m² selon l’épaisseur Mousse minérale 23 29€/m² pour 8 cm d’épaisseur Perlite expansée à 23 à 30 15€ / 100L Vermicule expansée à 23 à 40 15€ / 100L Isolants synthétiques PSE à 16 à 19 pour 6 cm d’épaisseur PXE à 15 à 18 pour 10 cm d’épaisseur PUR à 12 à 15 5€/m² pour 7 cm d’épaisseur Isolants végétaux et d’origine animale Fibre de bois à 19 11 à 13€/m² pour 8 cm d’épaisseur Liège à 17 à 21 25€/m² pour 10 cm d’épaisseur Chanvre à 19 à 21 11 à 14€/m² pour 10 cm d’épaisseur Lin 18 à 23 13€/m² pour 10 cm d’épaisseur Paille à 20 à 25 2€/m² la botte Laine de mouton 17 à 21 10€/m² pour 10 cm d’épaisseur Isolants issus du recyclage Ouate de cellulose à 19 à 22 14€/m² pour 200L Textile recyclé 20 14€/m² pour 10cm Si vous désirez en savoir plus sur les types d’isolants et leurs caractéristiques, cliquez ici quels matériaux isolants choisir? » Encore flou? Besoin d’aide? Comparez des devis pour trouver le meilleur spécialiste!
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Type d'Entreprise Fabricant/Usine, Société Commerciale Surface de l'Usine 101~500 Mètres Carrés Certification du Système de Gestion ISO 9001, ISO 14000, OHSAS/ OHSMS 18001, IATF16949, BSCI,ISO 29001 Délai Moyen Délai de Livraison en Pleine Saison Dans les 15 Jours Ouvrables Délai de Livraison ... Echantillon Disponible Entrepôt aux États-Unis Fabricant et fournisseur de Rock Wool, Rock Wool Board, Rock Wool Pipe de la Chine, offrant Les déchets de laine de roche comprimé Ligne de production de briquettes de brique de recyclage, Laine de roche usée cassant et comprimant l′étiquette pour la production de recyclage Ligne, Couverture de la fibre de céramique et a estimé la ligne de production de qualité etc.
L'isolation de votre maison doit être réalisée dans les règles de l’art. L’épaisseur de l’isolant joue alors un rôle clé pour une isolation performante ! Elle varie selon plusieurs critères zones de votre maison que vous souhaitez isoler, matériaux utilisés, surface habitable disponible, conditionnement des matériaux, etc. Mais alors, comment choisir la bonne épaisseur pour une isolation pérenne et efficace de votre logement ? Nous vous éclairons ! L’épaisseur selon la résistance et la conductivité thermique Le facteur décisif pour choisir l’épaisseur d’isolant à mettre en œuvre est la résistance thermique souhaitée. En effet, ce coefficient d’isolation varie selon l’épaisseur du matériau. La résistance thermique représente la difficulté que rencontre la chaleur à traverser un mur. Elle se mesure en en kelvin par watt. Pour l’obtenir, il suffit de diviser l’épaisseur du matériau exprimée en mètre par la conductivité thermique la valeur lambda. Plus la résistance thermique est élevée, plus le matériau est isolant. Si R est faible, le matériau sera au contraire conducteur. Doubler l’épaisseur d’isolant, vous permet donc de doubler la résistance thermique d’un isolant et ainsi doubler ses performances thermiques. La valeur lambda λ désigne la conductivité thermique d'un matériau. Plus elle est basse, plus le matériau est isolant. Pour mieux comprendre, prenons l'exemple du polyuréthane et de la laine de verre. Le polyuréthane dispose de l'un des meilleurs pouvoirs isolants du marché grâce à son faible coefficient lambda de 0,022 W/ La laine de verre, avec une conductivité thermique de 0,032 à 0,046 W/ selon son type de conditionnement, dispose d'un plus grand coefficient lambda car elle est plus conductrice. Il faudra donc une couche plus épaisse de laine de verre par rapport à de la mousse polyuréthane pour atteindre le même coefficient R. Le conseil IZI Nous vous recommandons d’opter pour un isolant ayant un coefficient lambda faible pour ainsi minimiser les pertes de votre surface habitable ! Choisir la bonne épaisseur selon la surface à isoler Connaître la résistance et la conductivité thermique d’un isolant est indispensable pour envisager une isolation performante. Mais, elle n’est pas le seul critère. En effet, les seuils de résistance thermique varient selon la surface de votre maison que vous souhaitez isoler murs, toiture ou sol. Quelle épaisseur d’isolation pour les murs ? L’isolation thermique des murs est essentielle 20 % de la chaleur de votre maison s’échappe par cette zone. Il est possible d’isoler les murs par l’intérieur ITI ou bien par l’extérieur ITE. 🔎 Pour connaître les avantages et les inconvénients de chacune des deux méthodes d'isolation, n’hésitez pas à consulter notre guide ITE ou ITI, que choisir ? L'épaisseur d'isolant posé a toute son importance pour les deux procédés. L’isolation par l’intérieur diminue la surface habitable de votre logement. Celle par l’extérieur va augmenter l’emprise au sol de votre maison. De plus, pour une ITE, l’épaisseur de l’isolant impacte directement sur l’aspect de votre façade. Par exemple, vos menuiseries peuvent apparaître plus enfoncées » et donc générer moins de luminosité au sein de votre habitation. L’info IZI En France, certaines villes interdisent l’isolation thermique des murs par l’extérieur. Les règles d’urbanisme ne le permettent pas. N’hésitez pas à vous renseigner dans la Mairie de votre commune ! Les travaux d’isolation de vos murs peuvent être en partie financés par les aides financières nationales telles que MaPrimeRénov'. Pour ce faire, un certain seuil de résistance thermique est attendu. L’isolation doit vous permettre d’atteindre une résistance thermique de 3,7 Voici donc l’épaisseur à mettre en œuvre selon l’isolant choisi Matériau isolant Épaisseur pour une performance moyenne R = 3,7 Épaisseur pour une performance élevée R = 5 Laine de verre 12 cm 16 cm Laine de roche 12,5 cm 16 cm Fibre de bois 14 cm 18 cm Ouate de cellulose 15 cm 20 cm Polystyrène 12 cm 16 cm Polyuréthane en panneaux 8 cm 11 cm Pour une isolation des murs efficace et ainsi avoir accès aux subventions mises en place par l'État, il faut donc prévoir une épaisseur de 8 à 14 cm selon le matériau utilisé. Pour une isolation des murs élevée, prévoyez plutôt 11 à 20 cm d'épaisseur selon le type d'isolant posé. L’info IZI Le prix de l'isolation des murs dépend essentiellement de la main-d'œuvre et des finitions intérieures et extérieures. Finalement, l'épaisseur de l'isolant a peu d'impact sur le coût total 1 cm supplémentaire d'isolant coûte entre 0,2 et 1,5 € par m². Le conseil IZI Si vous disposez d'une petite superficie, optez pour un PMR produit mince réfléchissant ou, un isolant dont la conductivité thermique est très faible tel que le polyuréthane en mousse ou en panneaux ou polystyrène. Isolation toiture quelle épaisseur pour les combles perdus et aménageables ? La toiture est la surface de votre maison que vous devez privilégier en isolation ! Elle est responsable d’environ 30 % de la perte de chaleur de votre maison. Pour répondre aux critères techniques demandés par l’État et pouvoir ainsi bénéficier des aides financières gouvernementales, deux seuils sont à prendre à compte. Pour une isolation des rampants combles aménagés ou aménageables la résistance thermique en vigueur est de 6. Concernant les combles perdus, vous devez atteindre un coefficient R de 7. Matériau isolant Épaisseur pour l'isolation des combles aménagés R = 6 Épaisseur pour l'isolation des combles perdus R = 7 Laine de verre 21 cm 24 cm Laine de roche 21 cm 24,5 cm Fibre de bois 20 cm 30 cm Ouate de cellulose 24 cm 27,5 cm Polystyrène 22 cm 24 cm Polyuréthane en panneaux 15 cm 17,4 5 cm L’info IZI Respecter les seuils de résistance thermique est obligatoire pour pouvoir bénéficier des aides financières de l'État ! Mais sachez également que vos travaux doivent être réalisés par un artisan qualifié RGE Reconnu Garant de l'Environnement, comme l'est l'ensemble du réseau de partenaires IZI by EDF ! Quelle épaisseur pour l'isolation des sols ? Pour une isolation performante de votre logement, pensez également à isoler les sols. Ils représentent 10 % des déperditions de chaleur d’une maison. Leur isolation est possible par le dessous le professionnel isole le plafond de la pièce inférieure. Pour cela votre logement doit être équipé d’un vide sanitaire ou bien d’un espace non chauffé tel qu’une cave ou un garage. Il est également possible d’isoler les planchers bas de votre logement par le dessus. Dans ce cas, le professionnel pose l’isolant directement sur le sol, il est ensuite recouvert d’une chape en ciment puis du revêtement de sol de votre choix. Si vous isolez le sol de votre maison en sous-face, optez pour une plus forte épaisseur d’isolant. La surface habitable de la pièce à isoler ne sera pas impactée puisqu’elle concerne le plafond de la pièce inférieure. Pour avoir accès aux aides financières gouvernementales, vous devez obtenir une résistance thermique de 3 au niveau des planchers bas. Matériau isolant Épaisseur pour l'isolation des sols R = 3 Laine de verre 12 cm Laine de roche 12 cm Fibre de bois 13 cm Ouate de cellulose 11,5 cm Polystyrène 10 cm Polyuréthane 6,6 cm Important ! ⚠️ Ces valeurs sont indicatives, elles varient selon le type de conditionnement des matériaux ! Ils peuvent être commercialisés en panneaux, en rouleaux, en vrac ou encore en mousse pour certains. Un facteur qui varie selon le conditionnement des matériaux Comme cité précédemment, la forme de commercialisation va également être un facteur déterminant pour l'épaisseur de l'isolant à mettre en oeuvre. Les matériaux sont proposés en plaques rigides ou semi-rigides, en vrac appelé également flocons, en rouleaux ou bien en mousse. 👉 Les rouleaux sont davantage recommandés pour isoler la toiture, notamment pour l'isolation des rampants.👉 Les panneaux semi-rigides sont minéraux ou biosourcés. Ils sont majoritairement utilisés pour l'isolation des cloisons de séparation👉 Les panneaux rigides sont généralement déployés pour l'isolation des murs et de la toiture par l'extérieur le sarking👉 Les flocons sont généralement utilisés pour l'isolation des combles perdus ou aménageables Finalement, de nombreux facteurs sont à prendre en compte pour déterminer l’épaisseur idéale à mettre en œuvre. Elle varie selon les chantiers les surfaces à isoler, les matériaux choisis, ou encore le type de conditionnement vont déterminer la quantité optimale pour l’isolation de votre maison. Sachez tout de même que l’épaisseur représente moins de 10 % dans le coût total de vos travaux. La main-d’œuvre, la préparation du chantier, ou encore le matériel mis à disposition coûtent plus cher. Essayer de réaliser des petites économies sur le court terme, en posant peu d'épaisseur, pourrait mettre en péril les performances thermiques de votre maison ! Il ne faut donc pas lésiner sur la quantité ! FAQ isolation & épaisseur Quelle épaisseur d’isolation pour un plafond de garage ? Tout dépend de la méthode d’isolation par le dessus ou par le dessous. D'autres paramètres entrent également en compte, comme l’isolant choisi, son conditionnement ou encore la résistance thermique souhaitée. Il est possible d’isoler son garage en sous face s’il se trouve en dessous de votre maison. Dans ce cas optez pour une forte épaisseur puisqu’elle ne va pas impacter la surface habitable de votre garage. Prévoyez par exemple une épaisseur de 90 à 120 mm pour du polystyrène. Comptez en moyenne 70 à 100 mm pour du polyuréthane qui a un meilleur pouvoir isolant. Quelle épaisseur d’isolant pour un mur en pierre ? Pour préserver l’esthétisme de votre façade en pierre, l’idéal est d’isoler votre maison par l’intérieur ITI. Nous vous conseillons de choisir un isolant épais, rigide et résistant. Il peut être biosourcé ou minéral. Selon le matériau choisi, vous pouvez compter entre 14 et 20 cm d’épaisseur pour une isolation de vos murs performante. Quelle épaisseur de laine de verre pour isoler un mur extérieur ? La quantité à mettre en œuvre dépend du nombre de couches de panneaux posés. Pour obtenir un R de 3,7 avec de la laine de verre pour une ITE, il faut compter une couche d’environ 140 mm d’épaisseur. Pour une résistance thermique plus élevée R = 6,8, il est possible d’appliquer deux couches 140 + 80 mm au total. Quel isolant thermique a le meilleur R ? La résistance thermique R dépend de l’épaisseur de l'isolant qui est posé. Ainsi, pour obtenir une isolation performante avec une forte résistance thermique, l’important est de se référer à la conductivité thermique du matériau. Plus son coefficient lambda est bas, meilleure est la résistance thermique pour une moindre épaisseur. Le polyuréthane et le polystyrène sont les matériaux qui disposent du meilleur pouvoir isolant.
Qui dit isolation, dit isolant, consommation et mise en œuvre de matériaux isolants. Au nom de l’efficacité énergétique, nous sommes invités à isoler toujours plus, partout et pour des raisons diverses qui pour dépenser moins de chauffage ; qui pour augmenter le niveau de confort ; qui pour limiter son empreinte carbone… chacun a une ou des bonnes raisons de sacrifier à cette pratique généralisée qu’est l’isolation des habitats. Certains préconisent de mettre des épaisseurs d’isolants de plus en plus importantes, visant, comme si c’était possible, le zéro fuite de calories, d’autres préconisent la combinaison d’isolants entre eux, chacun étant susceptible d’amener sa part de performance. Donc, les raisons d’isoler sont multiples et les solutions tout autant. Dans cet article, nous n’allons pas aborder le choix des techniques, pas plus d’ailleurs que le choix de tel ou tel isolant, les conditions climatiques, les situations et états des bâtis, les aspirations des occupants. Les contraintes diverses étant multiples, nous laissons chacune libre de faire ses propres choix. Nous souhaitons simplement informer sur les matériaux isolants disponibles et les possibilités qu’ils offrent. Nous n’avons aucune prétention à passer en revue chaque isolant possiblement disponible, soit par production personnelle élevage de moutons et récupération des toisons, paille pour les agriculteurs, tontes de pelouse séchées et épandues …, soit commercialisé. Nous n’aborderons pas non plus l’approche financière ou les techniques de mise en œuvre. A ceux qui souhaiteraient disposer d’un tel passage en revue détaillé, nous conseillons le livre “L’isolation thermique écologique” de JP Oliva et S. Courget aux Editions Terre Vivante. Nous ferons une approche par famille en rappelant les avantages, les limites et les inconvénients qui les caractérisent. Dans ce premier article, nous nous limitons aux isolants d’origine minérale. Les autres familles d’isolants, d’origine pétrochimique, d’origine végétale ou dits “biosourcés”, dits “réflecteurs”, basés sur la création d’un espace vide dits “sous vide” et, enfin, ceux qui ne sont pas des isolants mais parfois cités comme tels, les matériaux à changement de phase, seront traités dans d’autres articles. Préalable / définition Sur un plan législatif, pour prétendre au titre d’isolant, un matériau doit afficher un lambda inférieur à 0,065 sachant que plus un lambda est faible, meilleur il est. Il est regrettable que cette caractéristique soit aussi prépondérante et quasi la seule prise en compte pour l’appréciation des performances des produits isolants préconisés ainsi que des épaisseurs nécessaires pour répondre, qui aux normes, qui aux labels. En effet, de nombreux autres critères sont importants et nous listerons ci-après, famille par famille, leur niveau face à chacun d’eux. Nous avons consacré, dans ces colonnes, deux articles les décrivant. Le premier aborde les grands modes de déplacement des calories “convection”vidéo, “conduction”vidéo et “rayonnement”vidéo ainsi que, au titre des qualités requises “la chaleur spécifique, “la densité de mise en œuvre” et “le déphasage”vidéo. Le deuxième article présente “la diffusivité” et “l’effusivité”, “le réfléchissement des rayonnements”, “la perméance”, “la sorption et la désorption” et, enfin, “le lambda”. On constate, à l’énonciation de cette liste “à la Prévert”, que ce sont pas moins de huit qualités qu’il faudrait prendre en compte le déphasage étant plus une caractéristique découlant de la chaleur spécifique, de la densité de mise en œuvre et du lambda, c’est à dire que cette “qualité” est la résultante de trois spécificités différentes, déjà listées. Nous expliquons dans un autre article le mode de fonctionnement d’un isolant in situ, dans un toit, et tout ce qui peut influencer son “bon ou moins bon” rendement, particulièrement du fait que le lambda n’a pas la fiabilité qu’on lui accorde… Les grandes familles d’isolants Elles présentent toutes des avantages et des inconvénients. Certains classent les isolants selon leurs modes de mise en œuvre, d’autres selon leur présentation, vrac, panneaux, rouleaux … Ici, nous allons les classer selon l’origine de la ou des ressources principales entrant dans leur composition. Nous vous conseillons de vous reporter à notre tableau dédié pour comparer la chaleur spécifique, la densité de mise en œuvre, l’effusivité, la diffusivité, la perméance à la vapeur d’eau et le lambda de ces diverses familles d’isolants. C’est la famille la plus utilisée, les laines minérales, de type isolant fibreux, sont utilisées dans la majorité des travaux réalisés. Elles comprennent les laines de verre, les laines de roche et les laines de céramique ces dernières sont le plus souvent réservées aux protections contre le feu, proches des conduits de fumée. Un isolant, non fibreux, fait partie le verre cellulaire. Il constitue, à lui seul, une sous-famille tant il est différent des autres produits, à la fois dans ses modes de fabrication et dans ses modes opératoires. Nous lui consacrons une sous rubrique. Quelques autres produits sont aussi utilisés, parmi lesquels et pour les plus diffusés la perlite, la vermiculite et la pouzzolane. Les isolants minéraux fibreux En rénovation, selon une étude de l’ADEME pdf page 12, pour les années 2014 à 2016, les isolants minéraux fibreux ont été choisis pour 55 % des toits et des combles, pour 44 % dans l’isolation des murs, s’assurant ainsi la première place dans ces deux catégories. Ils ont été choisis dans 31 % des cas pour les sols, ce qui leur a permis de se classer, pour cet emploi, juste derrière les isolants d’origine pétrochimique. Ils se taillent aussi la part du lion dans la construction neuve. Que retenir des performances thermiques des isolants de cette famille ? Une évaluation selon les critères listés ci-avant nous permet de constater que leur chaleur spécifique est faible selon “Isolation thermique écologique” de JP Oliva et S. Courget, Ed. Terre vivante éditions, entre 840 et 1030 joules pour faire gagner 1 K à 1 kg de produit, leur densité de mise en œuvre est souvent assez faible, de 13 kg/m3 pour du vrac en combles à 30 kg/m3 pour des panneaux classiques pour les murs, leur diffusivité, va de médiocre à mauvaise, leur effusivité est correcte, leurs capacités de réflexion des rayonnements, comme tous les isolants non spécifiquement “réflecteurs”, sont nulles, leur perméance est bonne, leur sorption et désorption sont de très mauvais niveau, leur lambda va de très bon 0,032 pour des panneaux en murs, à très moyen 0,046 pour de la laine de verre en vrac pour combles pdf. Cependant leurs lambdas, comme ceux des autres isolants, ne sont plus fiables au-delà de 27° et ne le sont d’ailleurs plus vraiment dès avant. Que déduire des qualités des isolants de cette famille des isolants fibreux ? Ceux-ci limitent très bien les quantités de calories qui fuient par les parois dans lesquelles ils sont employés. Ils sont peu aptes à stabiliser les températures ou à stocker des calories nous sommes prudents car, dans la plupart des documents commerciaux de leurs fabricants de même que dans les certificats issus de l’ACERMI, leur densité de mise en œuvre n’est pas annoncée. Ceci démontre à quel point les capacités d’effusivité, de diffusivité et de déphasage des isolants semblent peu importantes pour l’immense majorité car, en effet, elles sont, entre autres, dépendantes du poids volumique in situ… Leur effusivité est correcte mais attendu que c’est surtout en surface, au contact du volume habitable, que cette capacité est importante pour la gestion du rayonnement et que les isolants fibreux sont toujours enfermés, donc hors de tout contact direct avec l’isolant, elle n’apporte pas grand chose. Leur perméance à la vapeur d’eau est bonne, gage de son transit facilité. Le fait qu’ils soient dépourvus de sorption et désorption les rend inertes face à une présence d’eau, qu’elle soit à l’état liquide ou gazeux, ce qui pourrait sembler un avantage mais… est plutôt un inconvénient car les risques de point de rosée y sont importants en cas de non régulation correcte du transit. Il faut donc, en leur présence, particulièrement bien gérer les flux de vapeur avec tout système adapté renouvellement d’air dans l’habitat. Dotés d’une faible chaleur spécifique, mis en œuvre en densité faible, ils ne peuvent pas compenser la chute de leur lambda lorsque la température dépasse 27°C par un déphasage correct, même si les calculs tendent à montrer le contraire ils sont basés sur le fait que le lambda serait stable à toutes les températures, ce qui est faux !. Ces deux derniers points, que nous pouvons même qualifier de handicap, ont déjà été développés ici. Comment se situe cette famille aux plans environnemental, sécurité des occupants et salubrité… ? Si le rôle des isolants est… d’isoler, pour autant ils ne doivent pas le faire au détriment du respect de l’environnement en général, de celui des occupants en particulier. Feu Si ces isolants ne brûlent pas, par contre, du fait de leur chaleur spécifique faible, du fait de leur perméance élevée aux flux d’air, ils ne ralentissent que faiblement la transmission de la chaleur, de ce fait le feu progresse assez vite de pièce en pièce, latéralement et verticalement Certains ne sont d’ailleurs plus présentés comme ininflammables ou auto-extinguibles, puisque dans les tests face au feu ils affichent un classement F, ce qui signifie tests non réalisés ! Salubrité Les laines de verre ont été très longtemps suspectées de risque cancérigène, jusqu’à ce qu’on intègre du bore en quantité importante dans leur composition à partir de 1998. Les isolants de ce type mis enœuvre antérieurement n’en étant pas pourvus, il faut prendre de grandes précautions pour les travailler, particulièrement pour leur enlèvement. Pour information, ils présentent les mêmes risques que l’amiante et il faut noter que l’adjonction de bore s’est produite dans les mêmes temps que l’amiante a été interdite. En cas d’intervention sur ces vieux isolants, il faut a minima s’équiper de masques de type P2. Nous vous vous recommandons un courrier fait en 2013, lequel éclaire ces faits de façon évidente. La laine de roche semble être moins exposée à ce type de risque. Energie pour la production Tous les isolants de cette famille nécessitent beaucoup de chaleur, donc d’énergie, pour liquéfier leurs composants principalement silice et pouzzolane afin de les faire filer et d’en tirer des paillettes assemblées pour piéger de l’air et le rendre captif. Ressources de base La disponibilité des ressources n’est pas, ici, une véritable barrière aux volumes produits. La laine de verre est fabriquée à base de silice. Celle-ci est majoritairement native, le sable. A noter que, contrairement au sable utilisable dans les bétons et mortiers, lesquels doivent être à arêtes vives ce qui exclut le sable du désert, celui utilisé ici peut être de forme arrondie le sable du désert fait parfaitement l’affaire, il suffit de le transporter jusqu’aux usines… ce qui n’est pas anodin. Pour une partie, la silice est d’origine “recyclage” vitrages divers, verres blancs…. La laine de roche est fabriquée à partir de pouzzolane, largement disponible dans les régions volcaniques. Certes, comme pour toute ressource fossile, un jour les réserves s’épuiseront, mais ce n’est pas le problème du jour pour celles nécessaires ici. Durée de vie S’ils ne sont pas correctement protégés dans le cadre de la migration de vapeur d’eau, bien que le matériau de base, la silice, soit d’une durée de vie non limitée, la nature fibreuse de ces isolants, leur absence totale de capacités de sorption et désorption, la non-déformabilité de leurs fibres, rendent ces isolants très exposés à la matérialisation d’un point de rosée dans leur épaisseur. Si cette eau liquide, posée sur les fibres, gèle sous l’effet d’une chute de température, le risque est très grand que les gouttes d’eau posées sur les fibres, gelant d’abord en périphérie, se solidarisent avec leur support. Lorsqu’elles vont geler à cœur, elles vont se dilater, comme toute eau qui gèle… L’absence totale d’élasticité rémanente des fibres, conjuguée à la dilatation des gouttes va provoquer leur bris. Ainsi brisées, elles ne peuvent plus participer à la tenue de l’ensemble, ce qui provoque le tassement du matelas isolant et… sa chute de performance thermique par dégradation du lambda et par diminution de l’épaisseur d’isolant. INFORMATION IMPORTANTE le papier kraft qui se trouve sur certains panneaux et/ou rouleaux n’est pas un pare-vapeur et, s’il peut représenter une barrière efficace au vent si le jointoiement en est très bien réalisé, il n’a aucune efficacité réellement connue et maîtrisable au plan de la migration de la vapeur d’eau. Recyclage Il est possible de recycler ces isolants mais, pour des raisons économiques, aucun ne le sera jamais, voir § Ressources de base ci-avant…, si ce n’est pour du greenwashing, ce que nous avons déjà dénoncé ici. Conseils Ces isolants, bien que leaders du marché en volume vendu et m2 isolés ne sont pas ceux qui répondent, globalement, le mieux à tous les critères. S’ils sont sélectionnés, il convient, pour optimiser le confort espéré, de les accompagner de une bonne protection au plan de la migration de la vapeur d’eau, un système de renouvellement d’air performant et… permanent, une maîtrise parfaite des flux d’air depuis l’extérieur ainsi que depuis l’intérieur, malgré le “traitement” des fibres par l’ajout de bore dans les isolants initialement “à problème”, le port d’un masque respiratoire évite “l’engorgement” des voies respiratoires, !!! RAPPEL IMPORTANT !!! en cas de dépose de laine de verre ancienne ou de travail à son contact, le port d’un masque respiratoire de type P2 est OBLIGATOIRE si l’isolant est antérieur à 1998, période qui a vu l’apparition du bore dans leur composition. Pour être clair les laines de verre plus anciennes sont très probablement cancérigènes en cas d’inhalation ! Le verre cellulaire Compte tenu de ses grandes capacités de résistance à la compression et d’étanchéité absolue aux migrations d’eau ou de vapeur, les produits qui en sont composés sont particulièrement adaptés à la mise en œuvre sous les chapes dans le cadre de réalisation de hérissons, dans le cadre également des isolations sur dalle ou d’un plancher constituant soit une toiture plate, soit une terrasse. Il est consommé moins d’énergie par kg pour sa fabrication que pour la fabrication des isolants minéraux fibreux, mais il faut plus de kg au m2 cf “Isolation thermique écologique” de JP Oliva et S. Courget aux Ed. Terre Vivante. Son recyclage est possible mais sera assez coûteux au plan de la collecte et du transport. Il ne présente pas de risque particulier au niveau respiratoire, entre autres car il est ni fibreux tel que toutes les laines minérales, ni adjuvanté tel que le sont les laines de verre. Sa durée de vie est très longue. Notre conseil L’utiliser là où il est très performant en cas de besoin d’incompressibilité et/ou en présence d’eau. Sa non-perspirance doit être prise en compte pour la gestion des locaux et leur salubrité bien accompagner son utilisation d’un système de renouvellement d’air efficace. Les autres isolants d’origine minérale La perlite et la vermiculite L’une et l’autre sont fabriquées à partir de roches qui, sous l’effet de la chaleur, libèrent l’eau qu’elles contiennent, ce qui provoque leur expansion. Les cavités ou strates ainsi créées se remplissent d’air qui devient ainsi captif. Malheureusement le rapport volume de roche et volume d’air n’est pas suffisamment en faveur de l’air, ce qui limite leur lambda à des niveaux médiocres. De fait elles peuvent tout juste bénéficier du titre d’isolant. Leur chaleur spécifique est également de médiocre niveau. Par contre leur densité est élevée ce qui leur permet d’afficher de meilleurs déphasage et de diffusivité que leur cousines laine de verre et laine de roche. Leur seul véritable intérêt est de pouvoir être utilisées dans des bétons légers ou en déversement en vue d’apporter un peu d’isolation sans risque d’inflammabilité. Elles nécessitent beaucoup d’énergie pour les exfolier éclatement à la chaleur La pierre ponce et la pouzzolane L’une et l’autre sont utilisées en leur état d’extraction, tout juste sont-elles concassées pour obtenir la granulométrie souhaitée. Leurs lambdas ne leur permettent pas de bénéficier du titre d’isolant supérieur à 0,065. Elles sont parfois utilisées soit en épandage en guise de hérisson sous des chapes de béton que nous préférons liés à la chaux plutôt qu’au ciment Portland. Elles sont surtout utilisées en tant qu’agrégat intégré à des bétons légers, généralement à base de chaux. En utilisation en tant qu’ingrédient de mortier d’enduit en pied de mur, leur porosité permet au salpêtre de s’y expandre, ce qui retarde l’apparition de salpêtre après l’évaporation des remontées capillaires. Les mousses minérales La plus connue est le béton cellulaire. Ce dernier est doté d’un lambda de 0,045, ce qui, pour des panneaux rigides capables d’être porteurs, est assez exceptionnel. Ils sont ouverts à la diffusion de vapeur d’eau. Leur chaleur spécifique est faible et leur densité en tant que mur porteur ne permet pas à ces derniers d’apporter beaucoup de déphasage ou de diffusivité, donc peu d’inertie. Utilisés en doublage intérieur de murs extérieurs, particulièrement dans les lieux humides, ils peuvent rendre de beaux services. Leur énergie grise est correcte. Conclusion Bien que se taillant la part du lion en terme d’emploi et de volumes utilisés, ces leaders que sont les laines de verre et de roche ne correspondent pas, dans leur globalité, aux critères de sélection que sont les nôtres, développés dans deux articles antérieurs. Nous avons aussi publié ici une chronique résumant comment sélectionner un isolant, article qui renvoie vers un grand nombre d’articles sur l’isolation, également publiés ici. Bien que pourvus de lambdas corrects, ces isolants ne sont malheureusement pas dotés de bonnes capacités aux plans chaleur spécifique, étanchéité au vent, stabilité du lambda, densité de mise en œuvre, sorption et désorption. En cas de point de rosée dans le matelas isolant, si celui-ci gèle, irrémédiablement leurs fibres seront brisées et leur tenue en sera dégradée, ce qui limite grandement leurs performances en terme de lambda et leur durabilité. Ils nécessitent des quantités importantes d’énergie pour leur fabrication. Or Ils ne seront jamais recyclés… Bien que peu onéreux, nous ne pouvons pas les conseiller ; de là à les déconseiller… Une exception pour le verre cellulaire Il est bien sûr lui aussi handicapé par quelques uns des inconvénients rappelés ci-dessus mais présente l’avantage de répondre à des besoins spécifiques tels que la possibilité de les utiliser en milieu très humide et/ou en cas de nécessité de résister à de fortes compressions. La perlite et la vermiculite ainsi que la pouzzolane trouvent leur place dans les bétons allégés. La mousse minérale béton cellulaire rend de bons services en rénovation, en doublage intérieur de murs extérieurs en pierre, facilitant l’évacuation de la vapeur d’eau. L’évolution des normes thermiques en terme de construction neuve a mis un grand coup de frein à son emploi en tant que mur extérieur porteur. Crédit Photo McZusatz Dans le bâtiment, par passion, depuis presque 40 ans, Ancien charpentier, ancien artisan, ancien constructeur de Maisons à Ossature Bois, ancien maitre d'œuvre, Ancien et encore formateur à l'isolation bio-sourcée, • Titulaire d'un brevet de construction de MOB en kit, Conférencier dans plusieurs domaines liés à l'éco-construction, l'éco-isolation, Youtubeur via des vidéos sur, dans un premier temps, l'isolation et l'efficacité énergétique et, parce qu'il faut aller plus loin, futurement, plus largement, le bâtiment responsable et pertinent, Initiateur et administrateur d'un groupe sur Facebook Rénovation pertinente » . Pour ceux qui souhaiteraient plus d'informations Soigner l'habitat
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