elle est parfois artificielle ou bien encore naturelle

Projetsfuturistes : enfin, l’intelligence artificielle nourrit la volonté d’exploration humaine ; elle est déjà développée pour la recherche de nouvelles sources de pétrole ou pour contrôler des robots sur Mars. Il est probable que l’avancée des recherches sur l’exploration spatiale va également permettre de faire progresser celles sur l’intelligence artificielle. Ladifférence entre l’artificiel et le naturel ne tient pas selon lui à l’origine du mode de production (le naturel viendrait spontanément, l’artificiel provenant d’une fabrication), mais au fait que l’homme doive ou non « intervenir pour maintenir cet objet dans l’existence en le protégeant contre le monde naturel » (Simondon, op. cit. p. 46-47). Plusinquiétant encore : le monde sous-terrain des trafiquants a trouvé un nouveau marché en altitude. Répression ? Elle est parfois nécessaire, surtout pour les épandeurs de neige trop artificielle. Pour le reste, c’est affaire de prise de conscience. L’ivresse des cimes devrait suffire aux amateurs d’onirisme. Pasd'accord avec certaines réponses. En effet, L'intelligence artificielle” est un oxymore : il n'y a d'intelligence que vivante. En l'occurrence, l'intelligence est du côté de ceux qui ont conçu la machine. Quora User. Anciennement Ingénierie mécanique L'auteur a 2,7 k réponses et 481,5 k vues de réponse 11 mars. [VIDÉO] Vous pourriez aussi aimer ce contenu partenaire (après la pub) RETIRER LA PUBLICITÉ 1I/’Oumuamua est un petit corps d’origine interstellaire découvert le 19 octobre 2017. En tant que premier objet identifié en provenance d’au-delà du Système solaire, et au regard de sa forme très inhabituelle, il n’a cessé de captiver l’attention des scientifiques. nonton film the lion king 1994 sub indo. français arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liés à votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liés à votre recherche natural or artificial natural and artificialnatural or man-made natural or unnatural natural or artificially real or artificial La contamination peut être naturelle ou artificielle. Sources des géniteurs naturelle ou artificielle. Le verre acrylique Altuglas apprivoise la lumière à merveille, qu'elle soit naturelle ou artificielle. Lighting Altuglas acrylic glass magnificently harnesses both natural and artificial light. La lumière intense naturelle ou artificielle accélère la détérioration de tous les textiles. Exposure to strong light both natural and artificial hastens the deterioration of all textiles. Toutefois, une couverture naturelle ou artificielle peut protéger certains agents contre le rayonnement solaire. Le filtrage optique fournit des indications sur la composition naturelle ou artificielle et l'aspect couleur et polarisation. Optical filtering provides information about composition natural or man-made and appearance color and polarization. La photothérapie consiste à utiliser la lumière naturelle ou artificielle pour atténuer les symptômes de la dépression. Light therapy involves using natural or artificial light to help with depression symptoms. L'agent de remplissage granulaire peut être constitué d'une matière naturelle ou artificielle. Sur le dessus utiliser la doublure en pierre naturelle ou artificielle, carreaux. Les rythmes créés réagissent à lumière naturelle ou artificielle en fonction des heures du jour. Il existe plus de 4000 minéraux différents, d'origine naturelle ou artificielle. Qu'elle soit naturelle ou artificielle, la lumière m'inspire. La cire caractéristique pour sa malléabilité, peut être naturelle ou artificielle. Votre lampe Tiffany avec une lumière arrière naturelle ou artificielle, obtient une luminescence captivante. Décorer avec de la pierre naturelle ou artificielle. Pierre de matière naturelle ou artificielle. Très souvent, il entre également une composante supplémentaire, la lumière naturelle ou artificielle. La nouvelle saison sera très important d'acquérirVestes fini leur fourrure naturelle ou artificielle. The new season will be very important to acquireJackets finished their natural or artificial fur. Aussi nommée photothérapie, cette technique utilise la lumière naturelle ou artificielle pour traiter l'eczéma. This technique, also called phototherapy, uses a natural or artificial light to treat eczema. Pour produire ce type de modèles de vêtements utilisent la fourrure naturelle ou artificielle. Aucun résultat pour cette recherche. Résultats 361. Exacts 361. Temps écoulé 175 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots fréquents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200 Vérifié le 17/01/2022 par PasseportSanté Le traitement dépend principalement de la cause et de la gravité des saignements, de leur impact sur la vie sociale et affective, de l’âge de la femme, etc. La ménorragie peut être engendrée par une maladie qu’il est essentiel de diagnostiquer et de traiter des fibromes utérins, des polypes, infection, cancer, etc..Chez les adolescentes et les femmes en préménopause, les ménorragies sont plus fréquentes. Dans ce cas, des mesures peuvent être prises si nécessaire pour éviter l’anémie ferriprive, la complication la plus comment les traiter dans cette les traitementsAvoir des menstruations abondantes peut engendrer inquiétudes, fatigue et frustrations. Mais ce n'est pas nécessairement grave ou inquiétant. On gagnera donc à prendre le temps de discuter avec son médecin et de lui poser toutes les questions qui viennent à l' de voir le médecin rendre des notes sur les menstruations la date du début des troubles, leur fréquence, le nombre de jours, l’abondance des pertes sanguines et tout autre symptôme inquiétant afin de mieux répondre aux questions du non stéroïdiensLes anti-inflammatoires non stéroïdiens tels que l’ibuprofène Advil, Motrin, Nurofen réduisent le flux menstruel et atténuent les douleurs abdominales. Ils sont très efficaces contre les ménorragies des jeunes filles, celles des utilisatrices de stérilet en cuivre, ainsi que sur le spotting » et les métrorragies qui accompagnent occasionnellement la prise d'une contraception ou d'un traitement hormonal si le spotting et les métrorragies persistent, il faut envisager de changer de pilule....Éviter de prendre de l’aspirine puisqu’elle contribue aux médicaments permettent parfois de réduire les hémorragies, mais leur efficacité est inconstante. Ils agissent en facilitant la coagulation du sang dans les petits vaisseaux hormonauxHormonothérapie en comprimésLorsque les symptômes de ménorragie sont jugés pénibles par la femme ou encore qu’ils nuisent à sa santé, un traitement hormonal peut être prescrit la pilule contraceptive à faible dose, les progestatifs de synthèse ou la progestérone naturelle Utrogestan, Prometrium en d’acétate de médroxy-progestérone ProveraIl s’agit d’une contraception bloquant les cycles pendant 3 mois environ. Cette méthode très peu utilisée. Elle est parfois efficace, mais peut s'accompagner d'une disparition temporaire des menstruations ou, au contraire, de menstruations plus, contrairement aux autres traitements, il est impossible d'arrêter les effets d'une injection de Provera une fois qu'elle a été effectuée. Le confort d'utilisation de cette méthode est donc intra-utérin avec progestatifDes progestatifs des substances apparentées à la progestérone peuvent être diffusés directement dans l’utérus par un dispositif intra-utérin, le stérilet de modèle Mirena ou Jaydess plus petit, destiné aux femmes n’ayant pas eu encore d’enfant.Celui-ci est implanté pour une période maximale de 5 ans pour Mirena et 3 ans pour Jaydess. Il amincit la paroi de l’endomètre et épaissit le mucus du col ce qui empêche les spermatozoïdes de pénétrer dans l’utérus, sans les effets secondaires associés aux traitements hormonaux classiques par voie taux d’efficacité pour réduire les ménorragies en l'absence de cause nécessitant un traitement est important s’il est bien toléré et il peut être retiré n’importe est normal que des saignements surviennent de manière aléatoire au cours des premiers mois. Il a cependant parfois des inconvénients avec un risque d’acné et de prise de poids chez les femmes sujettes à l'embonpoint ou ayant pris beaucoup de poids sous pilule ou pendant une grossesse.Discutez avec votre médecin de toutes ces possibilités et demandez-lui de vous en décrire les avantages, les inconvénients et les effets les traitements hormonaux décrits précédemment ne sont pas efficaces pour réduire le flux menstruel, le médecin peut proposer le danazol Danatrol, Cyclomen ou un analogue de la gonadolibérine une hormone produite par l’hypothalamus aussi appelée LHRH pour luteinizing hormone-releasing hormone.Le danazol produit une ménopause artificielle en bloquant la sécrétion des ovaires. Il entraîne l'arrêt des menstruations chez la majorité des femmes. Ces 2 médicaments comportent des effets secondaires parfois importants, c’est pourquoi ils sont utilisés seulement en second et traitements chirurgicauxDans un petit nombre de cas, lorsque la cause des saignements n'est pas connue ou ne peut être traitée par un médicament, des explorations complémentaires ou des gestes chirurgicaux peuvent être un examen simple et indolore. Il permet de visualiser la forme de l'utérus et de diagnostiquer certaines causes de saignement fibrome, polype, hypertrophie de l'endomètre, cancers ou, au contraire, indiquer que l'utérus est parfaitement normal, et ainsi rassurer sur la bénignité des ménorragies et autres méthode possède des fonctions diagnostiques et thérapeutiques. D’abord, l’hystéroscopie permet au chirurgien de voir sur un écran l’état interne de l’utérus, ce qui lui permet de déterminer précisément la cause de la ménorragie présence de polypes, de kystes, etc..C’est en utilisant un hystéroscope que le chirurgien fera ses s’agit d’un instrument longiligne muni à son extrémité d’un système optique. L’hystéroscopie est aussi utilisée pour l’ablation des polypes et l’ablation de l’ de l’endomètreL’ablation de l’endomètre est le traitement chirurgical le plus utilisé pour réduire les saignements abondants liés à un développement exagéré de l'endomètre. Cette intervention consiste à amincir la paroi interne de l'utérus à l'aide de différentes se pratique seulement chez les patientes qui ont des saignements très abondants et qui n’ont pas de maladie utérine gros fibromes, polypes, cancer.L'ablation de l'endomètre entraîne un arrêt temporaire des menstruations ou leur réduction. Cependant, l’effet du traitement peut ne durer que quelques 10 % des femmes qui ont subi une ablation de l'endomètre devront ultérieurement se soumettre à une hystérectomie. L’ablation de l’endomètre atteint la capacité de devenir enceinte. Elle ne peut donc être proposée qu'à des femmes qui ne veulent pas ou ne veulent plus l' curetageLe curetage consiste à gratter la couche superficielle de la paroi utérine. Il est rarement utilisé. Il conduit à une réduction du flux menstruel pour les quelques cycles suivants, ce qui en fait une approche efficace à court terme est réservé aux cas réfractaires aux autres traitements ou comme moyen diagnostique de dernier recours. Cette intervention permet également d’enlever un polype s’agit d’une opération consistant à retirer chirurgicalement l’utérus. Traditionnellement, cette ablation de l’utérus était pratique courante pour mettre fin aux saignements abondants. De nos jours, il s’agit d’un traitement de dernier recours puisque d’autres options s’offrent aux offre une solution permanente, et ne peut bien entendu se pratiquer que chez les femmes qui ont renoncé définitivement à toute femme sur 5 subit aujourd’hui une hystérectomie en Amérique du Nord et une femme sur 10 en France avant l’âge de 60 ans et dans plus de la moitié des cas, cette intervention est faite pour soigner une nécessite une anesthésie générale. Elle peut se faire par voie abdominale ou vaginale, ou par laparoscopie insertion d’un mince tube flexible dans l’abdomen, avec ou sans conservation du col de l’ n'est pas une intervention bénigne elle peut entraîner des douleurs chroniques, des troubles sexuels, une incontinence. Elle ne doit être donc effectuée que si les saignements ne sont pas contrôlés par une autre méthode ou s'il s'agit de véritables hémorragies qui mettent la vie en traitementsSuppléments de ferSi une anémie est dépistée par une analyse de sang ou si le taux de ferritine est trop bas, le médecin prescrit des suppléments de Dans tous les cas, la prise de suppléments de fer doit être supervisée par un professionnel de la d’hygiène de vieSe reposerLa ménorragie entraîne souvent de la fatigue. Il est important de se reposer aussitôt qu’on en sent le de l’exercice régulièrement, de manière modéréeL’exercice aide à réduire les douleurs en provoquant la sécrétion d’endorphines, des analgésiques une alimentation saine ;ne pas participer aux dons du article vous-a-t-il été utile ?À lire aussi En coulisses depuis plusieurs années, les systèmes d’insulinothérapie en circuit fermé arrivent à maturité technique et commerciale. Appelé abusivement pancréas artificiel », il ne s’agit pas d’un organe physique greffé, mais d’un système couplant plusieurs dispositifs communiquant entre eux mais nécessitant toujours une intervention du patient lors de certains pose des questions, sans répondre à toutes les attentes. Comment fonctionne-t-il ? Quelles améliorations apporte-t-il au contrôle glycémique par rapport aux dispositifs existants ? Quelles sont ses limites et contraintes d’usage, ses enjeux commerciaux ? La Fédération a interrogé des experts du sujet, le Pr Eric Renard diabétologue, CHU Montpellier, le Pr Pierre-Yves Benhamou diabétologue, CHU Grenoble et conseiller scientifique de la société Diabeloop. Le Pr Jean-Pierre Riveline diabétologue, Hôpital Lariboisière, Paris a répondu aux questions des internautes à l’occasion de la visioconférence Pompe à insuline et innovation » du 20 mars 2019 sur le pancréas De la boucle ouverte » à la boucle fermée »La boucle fermée » est la suite logique du dialogue informatique déjà instauré entre un capteur de glucose interstitiel, c’est-à-dire une mesure continue du glucose interstitiel MCG, et une pompe à insuline comme on peut le voir sur les schémas ci-joints. Dès 2008, des moniteurs glycémiques ont été intégrés ou couplés aux pompes à insuline ils ne déclenchaient aucune action de la pompe et les patients devaient adapter eux-mêmes leurs doses d’insuline selon les résultats des mesures glycémiques. C’est toujours le cas pour ceux qui ont gardé ce système en boucle des équipes de recherche ont développé des logiciels visant à automatiser en partie la perfusion d’insuline en fonction des mesures de glucose interstitiel envoyées toutes les cinq minutes par le capteur MCG. La priorité des chercheurs a été l’interruption de la pompe en cas d’hypoglycémie ou de risque imminent d’hypoglycémie ; cela a fermé en partie la boucle ouverte » en boucle dite semi-fermée ». Ces systèmes fonctionnant en mode semi-fermé » ont évolué avec le perfectionnement des logiciels et les progrès des capteurs de glucose interstitiel. Des dispositifs suspendent désormais temporairement et automatiquement l’insuline en cas d’hypoglycémie ou de risque imminent d’hypoglycémie cf. encadré1 sur la base des mesures envoyées par le capteur de glucose connecté sans intervention du patient. Celui-ci garde la possibilité de suspendre manuellement le logiciel quand il le sécurité est très appréciée des patients et des médecins, surtout la nuit ; mais le capteur exige encore une calibration par glycémie capillaire au moins deux fois par jour. En outre chaque alarme hypo- ou hyperglycémie survenant en dépit de la réaction programmée de la pompe implique une validation immédiate de sa réalité par glycémie capillaire par l’ à ces logiciels, la fermeture de la boucle de commande s’est développée dès 2011. Le capteur de MCG informe en permanence le logiciel de gestion de la pompe à insuline, dont les performances ont été accrues avec de nouveaux algorithmes mathématiques. Ceux-ci prennent en compte toutes les données nouvelles pour affiner la perfusion d’insuline. Des choix réactualisés sans cesse en découlent pour accroître ou réduire le débit de la pompe. Cela permet de mieux anticiper les hypo- et hyperglycémies, et moduler plus finement le débit basal d’insuline rapide en se rapprochant de la réponse physiologique. Le logiciel mis au point par l’Université de Virginie États-Unis, hébergé dans un smartphone, a été le premier expérimenté à Montpellier et à Padoue Italie en ambulatoire, comme un pancréas artificiel ».L’ajout des algorithmes aux dispositifs a donc fermé la boucle ». Ceux-ci sont hébergés dans un module de pilotage, qui peut être entièrement intégré dans la pompe à insuline ou placé dans un terminal dédié connecté smartphone ou tablette. Les connexions se font par communication sans fil Bluetooth.2- Des mots justes pour décrire la techniqueLe terme pancréas artificiel » communément utilisé désigne la réunion de trois matériels 1 un dispositif de mesure continue du glucose interstitiel MCG ; 2 une pompe à insuline externe ; 3 un terminal qui héberge des algorithmes qui gèrent les informations de la MCG pour adapter le débit basal de la pompe à insuline. La gestion des algorithmes peut être physiquement séparée smartphone ou tablette connectée ou intégrée à la abus de langage" Il ne faut pas biaiser les attentes par des mots induisant en erreur ", avertit le Pr Pierre-Yves Benhamou diabétologue au CHU de Grenoble. Le dispositif n’est pas un pancréas artificiel, c’est un matériel externe posé sur le corps qui délivre automatiquement de l’insuline. Pour cet expert, il s’agit cependant d’une vraie innovation de Pr Eric Renard diabétologue au CHU de Montpellier complète on parle de boucle fermée, mais ce n’est pas vrai. Les dispositifs restent hybrides car on ne peut pas se passer d’informer le système des événements nécessitant des bolus d’insuline les repas et les activités physiques/sportives. La dénomination internationale est désormais système automatisé de délivrance d’insuline. »Le Pr Jean-Pierre Riveline diabétologue au CHU Lariboisière, Paris dans une visioconférence en ligne de la Fédération Française des Diabétiques sur les dispositifs de pompe innovants, est encore plus prudent puisque les interventions du patient, indispensables, n’autorisent pas à parler d’automatisation, sous-entendue totale. Celle-ci reste partielle. De l’avis de ce spécialiste, les obstacles techniques à une totale automatisation persisteront plusieurs années. D’un point de vue strictement descriptif, il faut donc parler de délivrance semi-automatisée d’insuline » ou de systèmes hybrides ».3- Maturité du matériel commercialiséA ce jour seuls deux matériels entrant dans cette catégorie selon les autorités sanitaires ont reçu le marquage CE qui autorise leur vente sur le marché européen le système DBLG1 DiaBeLoop de 1ere Génération de Diabeloop et le Minimed 670G Medtronic. D’autres dispositifs automatisés sont en cours de développement dont certains se destinent au marché européen et sa une définition claire pour un objectif clairL’hypoglycémie sévère est une notion clinique, rappelle le Pr Eric Renard c’est un malaise nécessitant l’intervention d’une tierce personne. Dans les faits, il s’agit presque toujours d’une hypo » inférieure à 0,54 g/L, seuil qui définit une hypoglycémie cliniquement thérapeutique fourchette du temps passé dans l’objectif glycémique est d’être à moins de 1% du temps sous ce seuil, soit moins de 15 minutes par jour sous 0,54 g/L. Attention, ces objectifs sont fondés sur la mesure du glucose interstitiel. Celui-ci est en décalage de 6-7 minutes par rapport à la glycémie capillaire en situation stable, et jusqu’à 10-15 minutes suivant la tendance glycémique en cours montante ou descendante. La vitesse montante ou descendante de référence est 3 mg/dL/min. Les logiciels informatiques sont calibrés pour donner l’alerte en hyper ou hypoglycémie quand la variation du glucose interstitiel fait le double soit 6 mg/dL/min 0,006 g/L/min. C’est très des contraintes, relatif ?Selon les experts, aux contraintes des pompes à insulines s’ajoutent les contraintes des systèmes de mesure continue du glucose interstitiel MCG. Le Pr Renard explique ainsi certaines tensions du binôme patient-médecin. Les patients restent souvent trop passifs face à la MCG, ils s’en servent insuffisamment alors que c’est un bon outil de pilotage pour atteindre l’objectif thérapeutique glycémie dans la fourchette 70 - 180 mg/ Celle-ci vient d’être validée en complément du suivi par hémoglobine glyquée par un consensus international 3» En effet, le logiciel du capteur ne fait pas qu’afficher les données en temps réel, il fournit, lorsque l’on télécharge les données enregistrées, les tendances hebdomadaires très utiles pour affiner ses décisions selon son profil glycémique personnel. Seuls 5% des patients s’y réfèrent pour adapter le débit basal de leur pompe. C’est trop peu. » Le médecin se heurte à l’effet pernicieux de la MCG. Elle exige des décisions plus nombreuses qu’avec une mesure discontinue autosurveillance par glycémie capillaire c’est la fatigue des données », aggravée par les alertes justifiées envoyées par la MCG. Les nouveaux algorithmes de gestion automatique sont sensés diminuer cette fatigue qui altère la qualité de vie et perturbe plus ou moins la bonne gestion de la maladie. Des aides logicielles à la décision existent aussi pour les personnes gérant leur diabète par multi-injections quotidiennes. Cependant, la confiance des patients dans cette assistance informatique n’est pas acquise d’emblée. Il faut bien maîtriser l’outil, donc s’informer et se former. Les réticences dépendent aussi de l’histoire algorithmes complexes en devenirBien qu’innovants et très attendus, les algorithmes actuels ont leur limite. Ils ne détectent pas encore les intentions des patients et ne gèrent que le débit basal en tâche de fond et les bolus couvrant les repas. Comme le rappelle le Pr Renard, les dispositifs restent hybrides parce qu’on ne peut toujours pas se passer d’informer le système des événements nécessitant des bolus d’insuline les repas et les activités physiques/sportives. Par exemple, l’algorithme du dispositif DBLG1 de Diabeloop, premier autorisé à la commercialisation en France en 2019, a besoin de deux informations ponctuelles, le début d’un repas ou d’une ingestion alimentaire, et le début d’un effort physique. Mais il optimise la délivrance de l’insuline grâce à plusieurs renseignements initiaux personnels. On renseigne au départ l’appareil sur l’apport glucidique des repas standards, explique le Pr Pierre-Yves Benhamou. C’est une donnée fiable car les humains sont routiniers en matière d’alimentation, comme dans beaucoup de domaines. Fournir la teneur en graisse du repas est aussi important car les lipides ralentissent l’absorption du glucose des aliments, retardent son pic post-prandial et l’écrêtent. Ils ont un effet tampon.»Impact des émotions sur l’équilibre glycémiqueAux écarts provoqués par les repas et séances de sport ou d’activité physique s’ajoute l’impact des émotions que constatent certains patients. Or il faudra du temps avant de modéliser de tels effets, prévient Jean-Pierre Riveline. Ce dont convient Pierre-Yves Benhamou Pour affiner le pilotage de la pompe, il faudrait anticiper les pics de stress et les émotions fortes peur, par exemple à cause de leur impact hyperglycémiant, afin d’adapter l’insuline en conséquence. Malheureusement on connaît très mal l’ampleur de la correction à apporter dans ces situations particulières. » Éric Renard est plus dubitatif. Les émotions n’entraînent pas toujours de réaction neurovégétative au stress, c’est-à-dire une réponse automatique du système nerveux aux situations dangereuses pour l’organisme, sous forme de sécrétion d’adrénaline et de cortisol avec un effet hyperglycémiant immédiat. L’algorithme doit pouvoir gérer l’hyperglycémie réactionnelle qui fait suite à un stress dans un délai variable sans nécessiter de signalement par le patient pour déclencher un bolus d’insuline. » L’inertie indépassable du systèmeL’autre obstacle à l’automatisation réelle, remarque le Pr Riveline, est l’inertie indépassable des dispositifs temps de mesure additionné du temps d’action de l’insuline injectée. Eric Renard rappelle que le capteur de glucose interstitiel n’a qu’un décalage moyen d’une dizaine de minutes sur la glycémie capillaire qu’il y ait ou pas nécessité d’une calibration du système, mais que l’injection d’insuline sous-cutanée par la pompe n’est opérante qu’en un minimum de 30 minutes. Ce délai est allongé en cas de lipodystrophie, ou de cathéter bouché ou plié situation fréquente et anxiogène pour les patients. Pour une véritable réaction physiologique » il faut recourir à l’injection intrapéritonéale d’insuline par cathéter implanté à ce jour la plus efficace car elle agit en temps réel avec la même inertie que la régulation naturelle » explique le Pr Renard. Les pompes se miniaturisent, mais…On estime à environ les personnes sous pompe à insuline en France. Ce nombre est très inférieur au nombre de patients atteints d’un diabète de type 1. En fait, certains utilisateurs sont un peu rebutés par la taille des pompes difficilement dissimulable et l’encombrement du système avec tubulure et cathéter. Le bénéfice n’est pas évident pour qui maîtrise bien ses multi-injections quotidiennes. Le patient préfère alors sa routine bien installée et sa discrétion par rapport à un dispositif apparent industriels ont donc travaillé à la miniaturisation pour plus de discrétion et d’acceptabilité par le patient réduction de la taille du réservoir et des manipulations cartouche de rechargement, réduction des tubulures et canule de perfusion en sortie de pompe. Ces pompes patchs » sont jetables pour les plus répandues mais pas déconnectables on ne peut pas les retirer pour aller à la piscine, par exemple. Elles sont remboursées depuis trois miniaturisation se heurte à la capacité réduite du réservoir. L’autonomie maximale est de trois jours 200 UI d’insuline. C’est une réserve insuffisante pour des patients diabétiques de type 1 avec de gros besoins en insuline, met en garde Jean-Pierre Riveline. Une solution est de concentrer l’insuline. Certains laboratoires travaillent à des insulines à 1000 UI/ml 10 fois la concentration actuelle, qui ne forment pas de bouchons en condition ambiante. Il faudrait déjà disposer d’une concentration à 200 UI/ml pour sortir de la limite actuelle d’un débit à 60 UI/jour », confie l’ doubles chambres ou pancréas artificiel bi-hormonal »Quelques équipes de recherche proposent des pompes à double chambre, qui injectent d’une part de l’insuline hormone hypoglycémiante, d’autre part du glucagon hormone hyperglycémiante en fonction des circonstances. Ces deux hormones étant fabriqués par le pancréas, ces dispositifs se rapprochent encore plus d’un pancréas artificiel ». Très complexes donc coûteux, ils sont encore loin du stade de commercialisation. Leur intégration en boucle fermée » semble donner de meilleurs résultats dans la cible thérapeutique que les pompes à insuline 4- Bénéfices attendus et obtenusA ce jour en Europe, seuls les systèmes DBLG1 de Diabeloop et celui de Medtronic Minimed 670G rentrent dans la définition de système de délivrance automatisé d’insuline ». C’est grâce à leurs études cliniques que l’on peut évaluer le bénéfice apporté par les nouveaux logiciels de gestion par rapport aux matériels dont les algorithmes sont moins de plusieurs études cliniques avec le DBLG1, Pierre-Yves Benhamou est très clair les algorithmes qui pilotent la délivrance automatisée de l’insuline ont pour première mission de réduire les hypoglycémies. Ils réussissent cela très bien entre les repas et pendant le jeûne du sommeil nocturne d’abord. » 5,6 La gestion des pics glycémiques post-prandiaux est le deuxième objectif mais il est plus difficile à atteindre, admet le les données accumulées sur les systèmes automatisés, leur mise en place permet de gagner 2h30 supplémentaires quotidiennes dans la cible glycémique, dont 1 heure et 45 minutes en sommeil nocturne, stipule Eric Renard. Les glycémies au réveil à jeun sont normales, ce qui est très précieux, surtout pour les parents d’enfants diabétiques de type 1 toujours très anxieux de la régulation une étude réalisée par le service du Pr Benhamou et deux autres services étude SP en cours de publication, des patients diabétiques de type 1 équipés de DBLG1 Diabeloop ont mangé chez eux et dans trois différents types de restaurant français gastronomique, italien ou japonais communication au congrès américain de l’ADA, 2017. La réponse insulinique a été aussi bonne dans tous les cas à condition de donner l’information repas » à l’arrivée des plats plat principal, dessert.De nouveaux résultats ont été annoncés ce mois de septembre au congrés européen de diabétologie EASD par le Pr Guillaume Charpentier rapportés dans le Quotidien du Médecin le 17 septembre 2019. Le DBLG1 équilibre la glycémie aussi bien pendant les journées d’’activité physique que pendant les journées de repos. Le temps passé en hypoglycémie <70mg/dL de jour comme de nuit est la même globalement. Toutefois plus on informe le système en amont d’une séance de sport plus le risque est réduit environ une heure avant. Le prix logique de cette prévention des hypos » est que le niveau glycémique moyen est un peu plus élevé les jours d’activité plus soutenue. Avantages de l’insulinodélivrance automatiséeIls sont au nombre de quatre selon le Pr Les études faites sur 12 semaines montrent que la glycémie reste plus longtemps dans la cible thérapeutique 70 - 180 mg/dL, soit 10 à 15% de plus. Soit un gain de temps dans la cible de plus de deux heures par jour étude pivot SP7 publiée dans le Lancet Digital Health, voir schéma.8 Avec des nuances plus les écarts initiaux à la cible sont importants plus la rectification par pilotage automatisé est nette. La puissance du dispositif est donc proportionnelle à l’instabilité le temps d’étude étant jusqu’à présent limité à 12 semaines insuffisant pour certifier des bénéfices biologiques, les investigateurs de Diabeloop montent un projet de suivi sur 6 et 12 mois afin d’enrichir la banque des données utiles données DBLG1 de Diabeloop.Légende profil d’activité du DBLG1 en rouge par rapport au système en boucle ouverte comparatif - etude SP7-Diabeloop- La baisse moyenne de la glycémie est bien visible et sans hypoglycémies prolongées qui apparaîtraient alors sur ce schéma. On se rapproche de l’objectif souhaitée par les médecins, c’est-à-dire la cible thérapeutique time in range, mais sans l’atteindre Le temps passé en hypoglycémie est réduit de moitié. Soit une réduction de 30 minutes par jour. Il s’agit bien de temps cumulé, puisque l’analyse de la fréquence des hypoglycémies n’est pas encore En conséquence des points 1 et 2, l’équilibre glycémique est meilleur et les écarts glycémiques restreints, bien que cette réduction des variations n’ait pas encore fait l’objet d’une étude dédiée. On note une réduction de l’hémoglobine glyquée,9 significative aussi pour les personnes en DT2 prise en charge par insulinothérapie en boucle fermée ».10Concernant les effets cliniques, le danger des grands écarts est d’abord celui des hypoglycémies sévères, nécessitant l’aide d’une autre personne, sans seuil chiffré car le risque de malaise est lié à la vitesse de chute glycémique cf. encadré. Quant aux hyperglycémies, leurs complications à terme sont certaines et délétères à cause de la micro-angiopathie qu’elles provoquent détérioration des petits vaisseaux sanguins dans la rétine, les reins, les nerfs. Le rôle propre des pics hyperglycémiques reste controversé, bien que probable sur les vaisseaux de gros et moyen calibres coronaires du cœur en particulier.4- L’automatisation diminue l’investissement du patient au quotidien, mais ce bénéfice reste spéculatif tant qu’aucune étude sérieuse ne l’a démontré… Raison d’un projet en cours dans cinq services de diabétologie, dont celui du Pr Benhamou. La vie d’une personne diabétique n’est pas un modèle mathématique, si perfectionné Une prescription pour quels patients ?Pour le Pr Pierre-Yves Benhamou Les indications du dispositif sont les patients atteints d’un diabète de type 1 déjà sous pompe à insuline et désireux de limiter leurs interventions de suivi quotidien, ainsi que ceux qui ne sont pas sous pompe mais restent intéressés par une diminution de la charge de gestion insulinique grâce à un matériel nettement plus performant. » Pour le diabétologue, cela représenterait la majorité des patients diabétiques de type 1 adultes. Pour Marc Julien, co-fondateur de Diabeloop, à terme toutes les personnes diabétiques de type 1 sont potentiellement des utilisateurs d’une boucle fermée, pour autant qu’ils aient été correctement formés au maniement du prescription assez étendue rend dubitatif Eric Renard. Tous les essais de délivrance insulinique automatisée ont inclus des patients très impliqués, assidus et expérimentés en maniement de la pompe. L’extension de la boucle fermée à une population plus large de patients insulinodépendants risque d’augmenter le nombre de déceptions et incidents constatés lors des essais cliniques. En vie réelle, remarque le clinicien, les essais de pancréas artificiel hybride n’ont été poursuivis que par la moitié des patients adultes et un tiers des adolescents sur un an. Ce pourcentage est potentiellement plus important chez les enfants pas chez les adolescents qui relâchent la discipline un essai en cours va sans doute démontrer que le marché du dispositif automatisé est plus large dans leur catégorie d’âge en raison de la plus grande variabilité glycémique et de l’implication des de Jean-Pierre Riveline est encore plus tempéré les dispositifs ayant obtenu le marquage CE ne sont pas mûrs pour un usage généralisé. Ils abaissent la charge mentale du patient certes, mais ne procurent pas de normalisation vraie de la glycémie. Ils améliorent nettement l’équilibre glycémique mais sans atteindre les objectifs thérapeutiques 70-180 mg/dL. En outre, les appareils restent volumineux en dehors des pompes patchs… Il ne faut pas surestimer leur attrait pour les utilisateurs. »6- Les enjeux de la mise à dispositionNe pas trop promettreLe premier dispositif de délivrance en boucle fermée a été commercialisé aux USA en 2017. Il a beaucoup déçu ses utilisateurs… parce qu’il a été survendu constate Eric Renard Les patients ont découvert qu’ils devaient calibrer le capteur au moins 4 fois par jour pour assurer la sécurité de l’automatisation de la pompe à insuline. De plus le débit insulinique était bridé pour ne pas entraîner un risque excessif d’hypoglycémie. Ainsi, les sorties du mode automatisé avec relais obligatoire par le mode manuel ont été fréquentes. » En conséquence, faute d’une parfaite clarté sur les limites d’usage du produit, jusqu’à la moitié des utilisateurs a abandonné le dispositif dans l’année qui a suivi sa commercialisation, comme rapporté récemment au congrès américain de diabétologie par une équipe de l’Université de Stanford Californie.Le message à retenir, pour le Pr Renard, est qu’il ne faut pas faire de fausses promesses ni mentir sur un fait le pancréas artificiel » ne fait pas oublier le diabète. C’est un élément à prendre en compte et à analyser dans la perspective du remboursement par l’Assurance maladie. Sécuriser les données recueilliesA ce jour, il n’y aurait pas de tentatives connues de piratage des données des capteurs et des pompes, ni de bolus insuliniques mortels recensés par piratage hacking des logiciels de pilotage. Le risque est infime si la boucle des données est véritablement fermée au monde extérieur, explique le Pr Renard, car il faudrait que le manipulateur indélicat soit à portée de la connexion Bluetooth entre les modules, donc à proximité directe du porteur du dispositif. C’est en revanche tout à fait possible si le logiciel de pilotage implique un smartphone connecté à internet. » Marc Julien, co-fondateur de Diabeloop est formel aucun fabricant au monde n’a commercialisé d’appli smartphone en raison du risque de détournement qui provoque une réaction de défense » des usagers face à la cherté des matériels, dans les pays dont la couverture sociale est faible ou inexistante. Pas terroristes mais libertaires, des patients ingénieurs informatiques ou geeks expérimentés bricolent aussi leurs algorithmes de pilotage, qui n’offrent ni garantie ni contrôle et exposent à des accidents mortels, met en garde Jean-Pierre Riveline. Même avis du Pr Renard qui évoque ces patients dégoûtés des lenteurs de mise sur le marché, ayant inventé leur propre algorithme. Le logiciel open APS *est en accès libre sur internet. Mais gare ! Il n’y a aucun service après-vente, aucune certification de bon fonctionnement, ni sécurité numérique particulière en tant qu’appli pour smartphone. » Tout se passe aux risques et périls des thérapeutique former les patients et les médecinsLes avancées techniques sont bien là, pour Jean-Pierre Riveline, mais il faut un accompagnement poussé, psycho-social et éducatif des utilisateurs. C’est donc le problème des soignants dans le cadre de l’éducation thérapeutique du patient ETP.Pierre-Yves Benhamou en est parfaitement conscient Je vais le prescrire à des patients atteints de DT1 déjà sous pompe à insuline et rodés à son usage. Cela dit, le dispositif de délivrance automatisé nécessite une formation spécifique. Nous avons, à Grenoble, prévu un ETP de deux demi-journées à cette fin. » Ce délai, réduit, ne paraît pas compressible si l’on se réfère à l’étude des Anglais Choudary et Amiel11 sur l’adhésion des patients à ces outils techniques raffinés. Il est même très optimiste par rapport à ce qui a été nécessaire aux patients inclus dans les études DBLG1 de l’étude SP78 le protocole a fixé deux semaines de mise en route pour comprendre le dialogue entre capteur de glucose et pompe, en connaître les limites et savoir reprendre en main le système quand c’est nécessaire bascule en mode manuel. De plus, seuls les patients ayant satisfait aux exigences de compétence, d’adhésion et sécurité ont été enrolés dans les groupes testés, confirmant que les chercheurs ne s’attendaient pas à ce que tous aient atteint ce niveau. Il faut aussi envisager plus de temps pour les patients qui n’ont jamais porté de pompe ni de capteur de MCG. D’après Eric Renard interviéwé par le Quotidien du Médecin12 le fonctionnement du capteur est ardu, renvoyant à ce qu’il évoque plus haut sur sa deux semaines supplémentaires sont nécessaires pour comprendre l’algorithme qui automatise la délivrance de l’insuline, avec des limites variant selon les dispositifs commercialisés. Ces logiciels alertent quand il faut donner un ordre à la pompe, quand surgit un problème, quand il faut passer en mode manuel. Les algorithmes évolués demandent à l’avance les informations nécessaires à leur gestion des hausses et baisses routinières des besoins en insuline repas habituels et proportion des glucides et lipides, intensité des séances de sport. Mais on doit toujours signaler le moment où l’on commence à manger et quand commence la séance de sport.* Il s’agit du logiciel soutenu par les GAFA mais qui ne leur appartient pas. Il est créé par une communauté de patients geek et totalement libre d’ et al Optimisation du contrôle glycémique chez les patients diabétiques de type 1 par Mesure Continue du Glucose MCG et arrêt prédictif de la pompe résultats de l’étude OMEGA.. Médecine des Maladies Métaboliques 2017 ;11 137-1472- Éducation à l’utilisation pratique et à l’interprétation de la Mesure Continue du Glucose position d’experts français. Médecine des maladies métaboliques. Juin 2017 vol 11, hors série n° Clinical Targets for Continuous Glucose Monitoring Data Interpretation Recommendations From the International Consensus on Time in Range. Diabetes Care. 2019, publication en ligne du 8 juin Bekiari, Konstantinos Kitsios, Hood Thabit, Martin Tauschmann et al. Artificial pancreas treatment for outpatients with type 1 diabetes systematic review and meta-analysis. BMJ 2018;361k13106- Weisman A, Bai JW, Cardinez M, Kramer CK, Perkins BA. Effect of artificial pancreas systems on glycaemic control in patients with type 1 diabetes a systematic review and meta-analysis of outpatient randomised controlled trials. Lancet Diabetes Endocrinol. 2017;57501– - Lia Bally, Hood Thabit, Harald Kojzar et al. Day-and-night glycaemic control with closed-loop insulin delivery versus conventional insulin pump therapy in free-living adults with well controlled type 1 diabetes an open-label, randomised, crossover study. Lancet Diabetes Endocrinol 2017; 5 261–708- Pierre-Yves Benhamou, Sylvia Franc, Yves Reznik, Charles Thivolet, et al. Diabeloop WP7 investigators. Closed-loop insulin delivery in adults with type 1 diabetes in real-life conditions a 12-week multicentre, open-label randomised controlled crossover trial. Lancet Digital Health 2019; 1 e17–259- Martin Tauschmann, Hood Thabit, Lia Bally et al. Closed-loop insulin delivery in suboptimally controlled type 1 diabetes a multicentre, 12-week randomised trial. Lancet Published Online October 3, Richard M Bergenstal, Mary Johnson, Rebecca Passi et al. Automated insulin dosing guidance to optimise insulin management in patients with type 2 diabetes a multicentre, randomised controlled trial. Lancet 2019 ; 393 ; Pratik Choudhary, Stephanie A. Amiel. Hypoglycaemia in type 1 diabetes technological treatments, their limitations and the place of psychology. Diabetologia 2018 ; 61761– Charlène Catalifaud. Deux à quatre semaines d'éducation thérapeutique sont nécessaires. Quotidien du Médecin, 24 avril pouvez consulter la liste des liens d’intérêts des experts ayant contribué à l’élaboration de cet article sur le site Docteur Sophie DuméryCrédit Illustrations Marie Ducom pour la Fédération Française des Diabétiques Les fantasmes actuels associés à l’intelligence artificielle IA trouvent leur origine dans la science-fiction SF. Bien avant qu’on parle d’IA, bien avant les découvertes d’Alan Turing dans les années 1950. Bien avant cela donc, les robots – du Tchèque robota signifiant corvée – avaient déjà envahi la littérature de SF. En 1883, les robots agricoles ou “Atmophytes” de Didier de Chousy dans Ignis ou les androïdes de Karel Čapek en 1920 dans sa pièce de théâtre offrent une première représentation du lien étroit entre robots et autonomie de la pensée. Dans les robots finissent par se révolter contre l’humanité. D’emblée dominante, cette représentation destructrice et apocalyptique n’est pourtant pas la seule qui sera véhiculée par la SF. Entre complexe de Frankenstein et empathie machinique » Robots et IA mêlés, la SF a construit un rapport ambivalent aux machines, tout à la fois fondé sur le complexe dit de Frankenstein » et sur l’empathie machinique. Pour l’écrivain Isaac Asimov, le complexe de Frankenstein, celui de la révolte contre l’humanité, trouve sa source dans l’œuvre de Marie Shelley 1818 ! où la créature artificielle tue son créateur. Un siècle plus tard, un des premiers robots de cinéma, Q l’Automaton The Master Mystery, 1918, renvoie aussi à cette idée. Q » The Automaton at The Houdini Museum Of NY at Fantasma Magic/Fantasma Magic. À l’opposé, l’empathie machinique, c’est l’idée qu’une machine entretient un lien émotionnel avec l’humanité, qu’elle serait prête à tout pour nous protéger AI, l’IA enfant, Wall-E, etc. Le premier robot de ce type à voir le jour dans la SF est le personnage d’Adam Link dans Amazing Stories de 1939 à 1942 créé par les frères Binder, Earl et Otto. Isaac Asimov s’en inspirera pour proposer des robots bienveillants envers l’humanité dans des nouvelles consacrées à des héros de métal gouvernés par les trois lois de la robotique un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger ; un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi ;un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi. Il ira encore plus loin dans L’Homme bicentenaire » Stellar Science fiction, 1976 c’est ici le robot qui veut devenir humain pour intégrer notre condition mortelle et abolir son immortalité de machine indestructible. WALL-E Bande Annonce VF 2008 HD/Films Exclu. La représentation fictionnelle de l’IA évolue aussi en suivant le contexte des avancées scientifiques. La SF d’aujourd’hui ne reproduit plus, par exemple, cette image d’un ordinateur géant, centralisé et omnipotent mais bien cette IA dématérialisée, présente dans de petites unités, partout et nulle part à la fois, comme dans HER de Spike Jonze 2014 ou dans Les Machines fantômes d’Olivier Paquet 2019. L’IA est désormais représentée comme une entité impalpable qui envahit le monde. On nage ici en pleine réalité car les IA sont désormais partout assistant personnel, voiture, téléphone, etc.. Ainsi, souvent, l’imaginaire dépasse la réalité car il repose sur un postulat indépassable, celui d’une IA ayant surpassé l’humain. L’IA, une intelligence parmi d’autres On peut définir l’intelligence comme la capacité à utiliser une expérience passée pour s’adapter à une situation nouvelle. Prenons l’exemple d’Alfred. Si Alfred fait x fois la même erreur face à la même situation, on perçoit le problème. Si par contre Alfred est capable de s’adapter rapidement à un changement dans son environnement pour réaliser une tâche en utilisant des ressources, non proposées immédiatement, mais qui font appel à ce qu’il a appris ailleurs, là Alfred fait preuve d’intelligence. Les IA sont une sorte d’intelligence parmi d’autres et, comme toutes les intelligences, elles font des erreurs pour trouver la bonne solution. L’auto-correction et l’amélioration continue nous permettent ainsi d’évoluer tout en apprenant de nos erreurs. Même combat pour les IA, avec l’apprentissage automatique machine learning permis par l’accès à un nombre massif de données depuis les années 2010. Plus précisément, la machine cherche des liens entre les données récoltées pour les catégoriser. Elle fait alors preuve d’ intelligence », à l’instar d’Alfred. Mais elle n’est pas autonome de l’action humaine, pour avoir accès aux données mais surtout pour réagir face à un problème nouveau ». Prenons le cas d’une voiture autonome. Pour s’adapter à la route, ces véhicules “lisent” le paysage, les panneaux de signalisation, etc. Il suffit cependant d’un petit détail pour tromper l’IA, par exemple d’un petit autocollant posé sur un panneau de signalisation. Nos IA ne sont pas encore assez performantes pour éviter ce type de leurre, d’où la nécessité d’un conducteur humain pour parer à ce type d’éventualité. Intelligence générale et intelligence spécialisée La croyance dans les représentations fictionnelles de l’IA provient aussi du fait que le grand public ne fait pas la distinction entre deux sortes d’intelligences, celle considérée comme générale » et celle dite spécialisée ». On parle d’intelligence générale pour désigner une capacité d’apprentissage et d’adaptation quasi infinie et très rapide. Elle permet de prendre des décisions tout en se plaçant dans un contexte moral. L’intelligence humaine, ou animale, est une intelligence générale. L’intelligence spécialisée désigne, elle, la capacité à agir sur des tâches spécifiques ou des objectifs extrêmement précis. C’est là où nous sommes aujourd’hui en matière d’IA. Les IA sont des systèmes qui sont entraînés à réaliser des tâches spécifiques de plus en plus compliquées. Ces systèmes nous semblent alors intelligents. Certains algorithmes peuvent effectivement devenir experts dans un domaine très précis reconnaissance faciale, jeu d’échecs, etc mais ils ne savent faire que cela. Votre GPS, par exemple, ne pourra jamais comprendre des images du jour au lendemain, la reconnaissance faciale ne pourra pas planifier votre chemin… enfin pas sans qu’on l’ait explicitement programmée. L’IA aujourd’hui n’a pas la capacité d’adaptation requise pour prendre des décisions autonomes. Que penser de la situation imaginée par A. Proyas en 2004 dans son film I-Robot où le robot Adam » préfère sauver le policier plutôt que la petite fille car il avait une meilleure capacité de survie ? L’IA peut-elle devenir plus intelligente que l’humain ? Des IA plus intelligentes que l’humain ordinaire, est-ce simplement possible ? Surpasser l’humain sur un plan intellectuel sous-entend que l’IA serait capable de prendre des décisions pour nous. Évidemment que la thématique est source d’inspiration pour les œuvres sciences-fictionnelles qui abordent ici une question essentielle sur laquelle la science n’a pas encore de réponse quels buts poursuivent les machines ? Le thème de l’annihilation de l’humanité pour créer une civilisation machinique se retrouve dans Matrix où les machines asservissent les humains à leur insu pour utiliser la chaleur et l’activité électrique de leur corps comme source d’énergie. Wall-E propose une lecture plus empathique de la prise de décision par l’IA. Dès les années 1980, Tron livrait cette vision de la création d’un monde parfait, épuré des erreurs humaines, sorte de première utopie cyberpunk pour machines et programmes mais un enfer pour l’humain. Les avis des experts sur la question convergent tout de même sur un point ce n’est pas pour aujourd’hui ! » Et pour demain ? En l’état actuel des connaissances, rien n’est moins sûr. Le défaut de capacité d’adaptation fait qu’il est possible pour une IA de nous être supérieure », mais seulement dans des domaines spécialisés comme dans l’exemple précité du jeu d’échecs ou du jeu de go. Force est alors de tordre le cou à un autre mythe, celui qui prédit la possibilité d’un grand remplacement de l’humain par une super-IA. Cet événement surviendrait après ce qu’on appelle la Singularité, un moment unique d’une évolution autonome et accélérée où l’IA surpasserait l’humain en intelligence et prendrait en main son propre destin ainsi que le nôtre. Certains vont jusqu’à dire que cela pourrait conduire à la mise en esclavage ou, pire, à l’extinction de l’humanité ! Le problème de la Singularité est qu’elle se heurte à la même limite que l’intelligence générale. Or, cette thèse » déborde le domaine de l’imaginaire pour nourrir de fausses croyances qui s’ancrent dans la réalité. Faut-il avoir peur de l’IA ? Ces mythes masquent le véritable risque d’une IA qui est déjà partout présente dans notre quotidien via les smartphones et autres objets intelligents ». Ils nous assistent dans nos choix en fournissant des propositions fondées sur nos préférences en ayant accès aux données que nous stockons, parfois sans le savoir. Nous pensons disposer d’un certain pouvoir de décision mais au final, c’est la machine qui prend les décisions. L’humain se fait, et volontairement donc, progressivement dépouiller de sa faculté critique. Certains y perçoivent une forme de manipulation, que ce soit pour générer plus de profit au service du marché, ou pour prendre le contrôle sur nos vies. L’IA est déjà utilisée non seulement pour prédire des choix et des comportements mais elle est aussi utilisée pour les influencer. Celui qui deviendra leader en ce domaine sera le maître du monde », nous dit Vladimir Poutine. Au final, la question que l’on devrait, démocratiquement, se poser et la suivante pour quelles raisons voulons-nous des IA ? Parce qu’on sait le faire ? Parce qu’on ne sait pas le faire ? Parce que d’autres le font ? L’IA n’est pas phénomène naturel qui s’imposerait à nous. Les IA sont des outils informatiques comme les autres et elles doivent donc uniquement être conçues en réponse à des besoins explicites et fournir tous les éléments nécessaires à leur compréhension et à leur utilisation. Informatique et IA sont des moyens, pas des finalités. Et ce ne sont pas forcément, partout et toujours, les meilleurs moyens. Cet article a été co-écrit avec Karen Sobriel, étudiante en Master 1 Médiation des sciences université de Bordeaux-Université Bordeaux Montaigne, dans le cadre de son stage professionnel effectué au département de recherches en SHS Changes de l’université de Bordeaux. Définition qu'est-ce que l'arythmie cardiaque ?L’arythmie cardiaque est un trouble du rythme cardiaque. Elle se traduit par une altération de la fréquence, la régularité et/ou de l’intensité des contractions du l’activité du cœur est réglée par des signaux électriques une anomalie de cette impulsion électrique entraîne une arythmie. Les battements du cœur peuvent devenir irréguliers, plus lents ou plus considère qu'une fréquence cardiaque normale se situe entre 50 et 1000 battements par minute au repos. Elle varie d'un individu à l'autre et au cours de la vie. Lorsque la fréquence cardiaque est trop rapide > 100 battements/minute, on parle de tachycardie. À l'inverse, lorsque le rythme cardiaque est trop lent 100 battements/minute. La tachycardie est parfois bénigne par exemple chez le sujet stressé. La tachycardie peut toutefois cacher une anomalie cardiaque en provenance des oreillettes tachycardie auriculaire on distingue alors la tachycardie sinusale généralement consécutive d'un effort, d'un stress ou de la prise de substances de la tachycardie supraventriculaire fréquente chez les sujets jeunes et le plus souvent liée à une anomalie congénitale. La maladie de Bouveret ou tachycardie supraventriculaire paroxystique et le syndrome de Wolff-Parkinson-White sont les formes de tachycardie supraventriculaire les plus fréquentes ; des ventricules tachycardie ventriculaire une accélération anormale du rythme de contraction des ventricules peut avoir de graves conséquences comme une mort subite. Les troubles du rythme ventriculaires sont souvent la conséquence d’une maladie cardiaque préexistante, de troubles électrolytiques, de la prise de certains médicaments ou d’un infarctus du myocarde. Il faut distinguer le syndrome du QT long, la torsade de pointe ou encore la tachycardie ventriculaire proprement dite. La bradycardiela bradycardie se caractérise par une diminution du rythme cardiaque au repos < 50 battements/minute. Elle est parfois physiologique chez le sportif. Toutefois, elle traduit parfois des anomalies cardiaques cicatrice, problème de transmission de l'activité électrique entre les oreilles et les ventricules, une hypothyroïdie.... Les bradycardies persistantes justifient la mise en place d’un stimulateur cardiaque pacemaker ».La fibrillation auriculaireC'est l'arythmie grave la plus fréquente, affectant le plus souvent les personnes de plus de 60 ans. Elle se traduit par une accélération importante du rythme de contraction des oreillettes. Seuls certains battements parviennent à se transmettre aux ventricules qui battent irrégulièrement. Lorsque la tachycardie touche aussi les ventricules, on parle de TAC/FA tachyarythmie complète par fibrillation auriculaire. Les causes de la fibrillation auriculaire sont diverses et souvent liées à une usure des tissus chargés de conduire l’influx électrique à travers le cœur. La fibrillation auriculaire peut être occasionnelle isolée », plutôt avant l’âge de 60 ans ou récidivante. Elle peut durer de quelques heures à moins d’une semaine fibrillation paroxystique », quelques semaines persistante » ou quelques mois voire plusieurs années permanente ».En cas de fibrillation auriculaire, le sang a tendance à stagner ce qui peut favoriser l'apparition de caillots exposant le patient à un risque d'accident vasculaire cérébral AVC s'ils passent dans la circulation sanguine. C'est aussi un risque d'insuffisance cardiaque dans la mesure où le muscle cardiaque est défaillant à assurer son rôle de pompe. Le flutter auriculaireLe flutter auriculaire est une forme atténuée de fibrillation auriculaire. Les oreillettes se contractent à un rythme élevé mais moins que lors de fibrillations. Comme dans la fibrillation auriculaire, les ventricules ne sont pas synchrones avec les oreillettes. Les causes et les traitements du flutter auriculaire sont similaires à ceux de la fibrillation fibrillation ventriculaireDans cette affection, les ventricules vibrent et ne se contractent pas de façon coordonnée. Le cœur ne pompe plus de sang, la fibrillation ventriculaire est donc une forme d’arrêt cardiaque. Elle est mortelle si elle n’est pas traitée immédiatement. Les causes les plus fréquentes de fibrillation ventriculaire sont une maladie cardiaque insuffisance cardiaque, cardiomyopathie..., une hypokaliémie, la prise de certains médicaments, un choc, une noyade... L' extrasystoleL'extrasystole est une légère irrégularité du rythme cardiaque. Elle peut atteindre un ventricule ou une oreillette. Ces battements surnuméraires sont fréquents, chacun d’entre nous en produit quelques-uns chaque jour sans en être conscient. Leur nombre augmente avec l’âge une personne de plus de 80 ans en produit plus d’un millier par jour sans effet sur sa qualité de vie. Les troubles de la conductionLes troubles de la conduction sont des arythmies cardiaques dues à une propagation anormale des influx électriques au sein du cœur. Leur traitement peut nécessiter la mise en place d'un stimulateur cardiaque pacemaker ». Nous distinguons les bloc de conduction lors de ces troubles, la propagation de l’activité électrique est ralentie. Lorsque l’anomalie de la conduction se situe entre les oreillettes et les ventricules, ces blocs, appelés blocs auriculoventriculaires BAV, désynchronisent les mouvements du cœur. La fréquence des battements ventriculaires faiblit bradycardie ventriculaire » et la personne peut brutalement et brièvement perdre connaissance. Ce sont les accidents d’Adam-Stockes ». Lorsqu’un bloc touche l’une des branches du faisceau de His, on parle de bloc de branche », une arythmie qui n’est généralement pas conductions anormales dans ce cas, le tissu de conduction de l’activité électrique au sein du cœur présente des anomalies qui accélèrent ou dédoublent l’activité électrique. C’est, par exemple, le cas dans les tachycardies supraventriculaires maladie de Bouveret et syndrome de Wolff-Parkinson-White. Quelles sont les causes de l'arythmie cardiaque ?Les arythmies cardiaques peuvent avoir de nombreuses causes. Souvent, une cause précise ne peut pas être identifiée et l’on parle alors de troubles du rythme cardiaque idiopathiques ».Dans les autres cas, les causes des arythmies cardiaques peuvent être l’âge ; des troubles et maladies cardiaques préexistants un mauvais fonctionnement des valves du cœur, par exemple après un rhumatisme articulaire aigu ou des problèmes au niveau de la valve mitrale entre l’oreillette et le ventricule gauches qui entraînent une surpression dans l’oreillette gauche ;une maladie des artères coronaires qui apportent l’oxygène aux muscles du cœur, par exemple des dépôts de cholestérol athérosclérose qui diminuent leur diamètre ;une insuffisance cardiaque; une cardiomyopathies ;un syndrome de Brugada ou une autre canalopathie ; une cicatrice opératoire sur la coeur; les séquelles d’un infarctus du myocarde... ;une hypertension artérielle ;un effort physique, le stress voire une crise de panique tachycardie sinusale ; la consommation excessive de substances excitantes caféine, tabac, drogues, alcool, etc. ;des maladies respiratoires comme l’asthme, l’œdème aigu du poumon, l’embolie pulmonaire, par exemple ;un trouble thyroïdien hyper/hypothyroïdie notamment ;une forte fièvre ou une déshydratation ; certains carences comme une anémie par exemple en cas de dénutrition ; la prise de certains médicaments ;des troubles électrolytiques hypokaliémie, hypomagnésémie... . Ces troubles peuvent être consécutifs de diarrhées, à la prise de diurétiques, d'un trouble du comportement alimentaire boulimie... une mauvaise oxygénation du cœur ; le sport intensif régulier bradychardie du sportif ; un choc tension artérielle très basse, pouvant résulter d’une maladie des artères coronaires et d’autres troubles ; certains accidents choc électrique, noyade... des troubles congénitaux ou sont les personnes à risque d'arythmie ?L'arythmie cardiaque peut toucher des personnes de tous les âges et même des sujets en bonne santé. Elle est dans ce cas bénigne et physiologique. C'est le cas par exemple, des sportifs qui présentent souvent une bradycardie. Toutefois, dans sa forme pathologique, l'arythmie cardiaque affecte davantage les personnes âgées ;les personnes qui souffrent de diabète, d’obésité, d’hypertension artérielle, de syndrome métabolique, de troubles de la thyroïde ou d’apnée du sommeil ;les personnes qui présentent une hypokaliémie baisse du taux de potassium dans le sang. La perte de potassium peut être due à des vomissements répétés boulimie nerveuse, des diarrhées, la prise excessive de laxatifs ou de diurétiques... ; les personnes qui ont une consommation excessive de substances stimulantes caféine, tabac, drogues, alcool, etc. ;les personnes qui souffrent de troubles cardiaques congénitaux ou acquis mauvais fonctionnement des valves du cœur, insuffisance cardiaque... ;les personnes qui prennent certains médicaments qui peuvent provoquer une arythmie notamment la quinidine, certains antibiotiques et certains neuroleptiques.Quels sont les symptômes de l'arythmie cardiaque ?L’arythmie peut ne pas présenter de symptômes ou, au contraire, être identifiée par des sensations de battements cardiaques forts et rapides emballement du coeur ; une sensation de coups dans la poitrine ; des douleurs dans la poitrine de type angine de poitrine ; une faiblesse ou une fatigue ;une chute de la tension artérielle ;des étourdissements ;un pouls irrégulier ;un essoufflement ;un malaise avec sueurs soudaines et pâleur, pouvant aller jusqu’à une perte de connaissance temporaire la syncope. Ces symptômes peuvent survenir au repos ou après un effort même peut être découverte lors d’une complication embolie, insuffisance cardiaque…. Elle peut provoquer une mort subite. Si vous avez fréquemment la sensation que votre cœur bat de façon anormale, il est recommandé d’appeler un médecin troubles du rythme cardiaque représentent des urgences lire aussiQuelles sont les complications de l'arythmie cardiaque ?Les complications des troubles du rythme cardiaque peuvent être cardiaques ou vasculaires. Les complications cardiaquesÀ terme en l'absence de traitement, l'arythmie finit par fatiguer le coeur et une insuffisance cardiaque peut s' outre, certaines arythmies graves comme la fibrillation ventriculaire peuvent être responsables d'une mort subite qui cause un arrêt du coeur. La mort subite se caractérise par une mort naturelle avec perte brutale de conscience dans l'heure qui suit le début des symptômes, chez un sujet ayant ou non une maladie cardiaque connue. Cette situation imprévisible peut donc toucher un individu en bonne santé. Les complications vasculairesLa mauvaise circulation du sang dans les cavités du cœur y favorise la formation de caillots. Des fragments de caillots peuvent se détacher et partir dans la circulation sanguine, provoquant un accident vasculaire cérébral AVC ;des troubles de la rétine ; une embolie pulmonaire risque thrombo-embolique ».La prise d’anticoagulants oraux fluidifiants sanguins au long cours permet d’éviter ces de prévenir l’apparition de l’arythmie, il est essentiel de éviter la consommation excessive d'excitants comme le thé ou le café ; éviter ou arrêter l’alcool, le tabac et les drogues récréatives ; pratiquer une activité physique régulière avec la réalisation d’un bilan cardiologique si la reprise du sport est faite après 40 ans ou s’il existe des antécédents personnels ou familiaux d’arythmie ;avoir alimentation saine et équilibrée ; conserver un IMC normal entre 18,5 et 25 et surveiller son tour de taille ; traiter toute pathologie pouvant causer une arythmie diabète, hypertension artérielle.. ; suivre régulièrement les pathologies cardiaques connues pouvant être responsables de troubles du rythme ; traiter le stress chronique ; éviter les facteurs de stress et le surmenage. En cas d’arythmie, plusieurs examens peuvent être pratiqués. Parmi eux l’électrocardiogramme ou ECG de repos enregistrement de l’activité électrique du cœur est indispensable, même si les symptômes ne sont pas toujours observés lors de l’examen. Selon les antécédents du patient, ses symptômes et l’examen médical, d’autres examens sont réalisés ;le Holter-ECG, c’est-à-dire un électrocardiogramme réalisé en continu sur 24 heures la personne emmène avec elle un boitier relié à des électrodes posées sur la peau à proximité du cœur ;l’électrocardiogramme ECG d’effort étudie la réaction cardiaque lors d’un effort. Il permet au médecin d’observer la fréquence cardiaque, la pression artérielle et d’éventuels troubles cardiaques ;l’exploration électrophysiologique éclaire les médecins sur les situations compliquées. Elle consiste à déclencher l’arythmie à l’aide de petites stimulations électriques, ce qui permet de localiser la source du problème et de mettre en route le traitement adapté ; une échographie cardiaque est réalisée afin de ne pas méconnaître une pathologie cardiaque sous-jacente ;un échodoppler cardiaque pour évaluer le retentissement sur le cœur du trouble du rythme cardiaque ; un bilan sanguin à la recherche des anomalies pouvant favoriser les troubles du rythme hyperthyroïdie, hypothyroïdie, anémie, anomalies du calcium ou du potassium sanguin..., des anomalies du fonctionnement des reins et du foie, des troubles métaboliques cholestérol et/ou triglycérides augmentés, glycémie élevée... ; d’autres examens peuvent être nécessaires scintigraphie myocardique, IRM cardiaque, coronarographie…Quels sont les traitements de l'arythmie cardiaque ?La prise en charge de l'arythmie cardiaque passe généralement par des mesures hygiéno-diététiques à mettre en place. Il peut s'agir de l'adoption d'une alimentation saine, la pratique régulière d'une activité physique ainsi que la limitation de la consommation de tabac, d'alcool et d'excitants. Parfois, le recours à des médicaments ou à des techniques particulières est nécessaire. Les traitements médicamenteux contre l'arythmieLe traitement varie en fonction de la nature de l'arythmie. Il peut s'agir de médicaments antiarythmiques comme les bêtabloquants, l'amiodarone et d'autres antiarythmiques ;les anticoagulants parfois prescrits afin d'éviter éventuellement la formation de caillots provoqués par l'arythmie. Il peut s'agir de médicaments antivitamine K AVK ou plus rarement, de nouveaux médicaments dabigatran, rivaroxaban, apixaban, réservés à certains cas ;des antiagrégants plaquettaires parfois prescrits à la place des anticoagulants. Les traitements électriques des troubles du rythme cardiaqueDans certains cas, le traitement "électrique" est nécessaire. Il a des objectifs différents selon le trouble du rythme cardiaque. Il peut s'agir de l'ablation par brûlure et à l'aide d'une sonde, des zones où naît le trouble du rythme cardiaque. On utilise pour détruire le foyer malade des courants de radiofréquence température élevée ou la cryothérapie traitement par le froid. On peut utiliser cette technique en cas de flutter auriculaire, de maladie de Bouveret ou de fibrillation auriculaire ; d'un choc électrique externe ou cardioconversion sous anesthésie générale pour traiter notamment une tachycardie qui ne guérit pas sous traitement médical ; de la pose d'un stimulateur cardiaque sous anesthésie générale. Il est indispensable lorsque le coeur est trop lent. Il peut s'agir d'appareils sentinelles qui se mettent en marche en cas de besoin et prend le relais quand le cœur ralentit trop ou d'appareils qui régulent le cœur en permanence ; de la pose d'un défibrillateur automatique implantable en cas de troubles du rythme ventriculaires graves pour empêcher un emballement ou un arrêt cardiaque.

elle est parfois artificielle ou bien encore naturelle